Explos au Gouffre Berger (saison 2 pour moi!)

Participants :

  • 1ère vague : Thierry, Bab, Tom, Arnaud, Patrice
  • 2ème vague : Louka, Olivier, Thibaud, Barnabe, Alain, Camille, Antoine, Brice
  • 3ème vague : PB, Paul

TPST : 58 heures (avec 2 dodos)

Les explos au Berger reprennent …
Départ mardi matin pour la 1ère équipe, avec un RDV au parking vers 8H30. Il nous faudra 45 minutes pour arriver à l’entrée du trou. Le temps de s’habiller et la descente commence. Les puits s’enchainent, le méandre est toujours aussi pénible avec un gros sherpa, bien que Bab et Tom (les Aliens de la spéléo) aient pris les perfos et la plupart des batteries. A la base des puits, il y a très peu d’eau. La marche reprend et on arrive à -500, puis -640 … puis les Couffinades. Arnaud et moi abandonnons nos kits au sec et on va faire le point sur l’équipement avec Thierry. Bab, Thierry et Tom partent poser leur bivouac à -700 puis vont équiper le fond en AF, la Vire Tu Oses et l’ouragan.

Pendant ce temps, Arnaud et moi perçons et tricotons.

Nous finissons les Couffinades commencées par Olivier, Angéline et Christophe il y a quelques semaines. On nettoie toutes les vieilles cordes en place, elles seront remontées par le camp Berger. Il est temps de reprendre nos sacs, cette fois-ci chargés du reste de cordes, du perfo et des batteries et de partir vers le bivouac. En chemin, on passera une heure à remonter les points et à retendre une tiro au dessus d’un bassin. Arrivés au guidé, il est 21H30, plus le temps de continuer. On pose la corde et on descend au bivouac.

On est carrément cuits, après avoir passé la journée à tirer sur les bras, mais super contents, les Couffinades sont équipées, mission accomplie !

Là, les collègues sont déjà remontés du fond et s’apprêtent à manger !

Le matin, on prépare les sacs, on vérifie les batteries.
Le plan est que la Team-A (Patrice et Thierry) peaufinent l’équipement de la première pendant que la Team-B (Bab, Tom et Arnaud) équipent et passent le lac. D’ici là, les copains qui entrent aujourd’hui devraient nous avoir rejoints et on fera tous la première ensemble.

Descente vers le lac

Pour franchir le lac, Bab a pris sa combi étanche et se met à l’eau. Depuis le bas, il tire sur la corde et aide Tom à faire des pendules de fou dans les plafonds pour traverser et rejoindre l’autre rive. Pas facile, car c’est très boueux et moonmilcheux !

Depuis notre dernière visite en Février, le niveau du lac à baissé de 5 mètres. La dernière fois, la trace blanche n’était pas visible.

Derrière, ça déverse dans un petit bassin avec une perte. Heureusement que le niveau est bas et que ce n’est pas rempli d’eau, car c’est vraiment hyper boueux. Thierry et Bab escaladent dans la boue liquide, heureusement pour moi qu’il y a un bon amarrage irréprochable en haut du ressaut !

Derrière, la salle est vraiment immense, avec plusieurs départs. On laissera un gros départ en hauteur pour suivre les galeries faciles.
C’est à ce moment que les copains entrés ce matin nous rejoignent, on peut avancer sans mauvaise conscience !

La première galerie visitée se termine rapidement sur un ancien siphon. Un boyau mène à une salle puis plus rien.
En nous attendant, Arnaud s’est mis sous son poncho et s’est transformé en mineur de fond ! Arnaud se colle à la topo avec Bab.
On prend la seconde galerie.

La galerie arrive au sommet d’un grand toboggan. On lance une pierre … la chute parait interminable. Il nous faut une grande corde. On met deux cordes bout à bout, Thierry part perfo en main pendant que les autres font le point et un café !

En bas, ça continue, c’est la folie !

Quand je pense que Louka, à 16 ans fait presque 1km de première à -900 au Berger !
A son âge, je ne savais même pas que la spéléo existait !

On monte une coulé, et en haut, il faudrait une corde pour descendre un toboggan … mais nous n’avons plus rien ! Argh !
On ne veut pas s’arrêter là !
Camille gratte dans la rivière plus bas et décide de passer dans l’eau.

Gagné, ça rejoint de l’autre côté, en bas du toboggan. Tom Thibaud et Olivier suivent …
Plus loin, il y a une escalade, il faudra revenir avec de la corde !

On remonte les tobogans et retour dodo. Nous sommes au bivouac à 3h du matin !

Le soir, le débit d’eau de la rivière a un peu augmenté.
Le matin, PB et Paul arrivent. Il y a une petite crue, mais la météo est pourrie pour le lendemain, il faut sortir, ce qui m’arrange bien car je voulais sortir le jeudi soir pour organiser les 50 ans de la 3SI !
PB et Nalain me disent que la vire des Couffinades est trop basse, qu’il y a 2 passages dans l’eau. Thierry corrige, la vire est parfaite, c’est l’eau qui est trop haut !

Chacun part en petit groupes à son rythme sur le chemin du retour.

A -300, le lac Cadoux est en eau. Génial, je le l’avais jamais vu, malgré les nombreuses fois où je suis allé au Berger !

Cela dit, on est claqués et c’est un peu la vire de trop !

On attend les derniers qui continuent les explos à -250 tranquillement.
Tom nous sortira de bonnes bières Belges.
Parfait !

Maintenant, reste plus qu’à faire la topo …
Mais ça donne déjà ça !

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Le Garde Forestier

Participants: Patrice, Arnaud, Michel, Angéline, Bernard, Arthur, Lionel, Rémy
TPST: 6H

Sur une idée originale de Lionel, nous décidons d’aller visiter le scialet du Garde Forestier. J’appelle Clément, celui qui a certainement le plus travaillé dans le trou qui me donne une belle topo et toutes les infos et les explications nécessaires. Clément nous conseille d’aller visiter la galerie « Première première » qui est la plus jolie du réseau.

Rencard vers 9H à la station de ski à Autrans. On s’habille et c’est parti pour une petite heure de marche d’approche le long des pistes de fond puis sur une piste de raquettes. Le trou s’ouvre au bord de la piste.

Bon, c’est à la sortie, mais ça montre l’entrée …

Le début est un enchainement de petits puits qui nous emmène vers -150m. C’est globalement déjà assez gras !

Le P30

On continue dans le méandre, on descend deux ressauts, puis on monte une corde pour attraper la galerie à Bernard. C’est un méandre surcreusé un peu pénible et pas mal glissant!

Une petite corde et on prend pied dans la galerie « Première première ». Là, on trouve 2 mètres carrés de relativement propre et on décide de manger. Lionel et moi avons descendu une doudoune, mais on n’osera pas les sortir … trop sale …

Puis la galerie « Première première  » est très jolie et vaut le déplacement!

Vire du puits sans Vercors TV
Il y a même de jolis carreaux de chocolats

Au bout de la galerie, ça zippe pas mal et on comprends vite pourquoi la salle s’appelle la salle des Pantins Perdus!

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Pot du Loup

Participants : Marlène, Angéline, Olivier.
TPST : 5h

Récupération du matériel jeudi soir avec la participation très active de Patrice, super, merci bien !

On se met en route pour rejoindre la station nordique d’Herbouilly. Mince ! Le parking est plein ! Ils sont en train de préparer une compétition d’orientation … bon, on va faire avec.

On s’équipe, il fait plutôt frisquet, on se met en route. Et là, un TGO (très gentil organisateur) nous interpelle, nous indique les passages à suivre le long des pistes. Après 50m on sort le téléphone, appli de cartographie … on est déjà pas certains du chemin, ils en ont mis de partout ! Finalement, on trouve notre direction, on recroise TGO en moto-neige qui nous re-donne des indications, super.

On a beau être encore en surface, on croise plein de skieur de fond. Nous on a quand même hâte d’y être, au fond … 1 loupé de chemin 1 fois, plusieurs discussions avec des skieurs, on arrive enfin à ce trou, à 2 pas de la piste, tout enneigé … sur tous les côtés.

Marlène observe, calcule, se décide : départ sur les arbres, des marches dans la neige, dans le creux sur le côté, du coup les amarrages de la paroi se retrouvent un peu haut. Pas cool ! On finit par trouver une soluce, hisse et ho !

A la descente, pose d’un frac acrobatique, c’est bien gelé.!

Pendant ce temps-là, Angéline patiente au soleil, admire une belette. Puis peut nous rejoindre en bas. Il y a des concrétions de glace.

En bas du premier puits, on a froid, on a faim, on visite rapidement le passage vers la doline. C’est magique. Il y a de la glace au sol, stalactites de glace à l’entrée et plein de neige. On ne repartira pas par là !

On se cale dans les recoins pour se mettre à l’abri des courants d’air, un repas rapide et on repart.

Un petit ressaut facile, une fois qu’on a décoincé le bas de la corde de la glace. On arrive vite sur le départ du P37. Marlène examine la situation, fait son choix dans les solutions d’amarrage, et démarre l’équipement.

Elle s’en sort bien, une seule dev (assez longue) permet de descendre tout en bas. C’est magnifique ! Très joli puits, large et impressionnant. Photos en cours de descente. Vraiment superbe !

On est bien contents d’y être mais il faut penser à la remontée.

Olivier se propose pour le dés-équipement, faut bien qu’il travaille un peu ! Remontée sans histoire, malgré les parois gelées par endroits. Chouette, il faut encore jour et il y a du soleil.

Bon toujours pas de réseau, on verra + tard. Redescente à la voiture, TGO nous salue de loin et nous demande si ça va. C’est vraiment super sympa, on garde un excellent souvenir de ces gens là. Merci à eux aussi ! On y retournera pour équiper depuis le haut et aller jusqu’au fond, c’est sur ! Mais sans la neige !

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Explos au Gouffre Berger

Participants : GUERIN Thierry ; Camille ; Barnabe Fourgous ; Tom lallemand ; Mateo Maquet ; Olivier GALAI ; Thibaud ; Prune Roche ; FAUCHEUX Alexandre ; Patrice Roth ; Damien Gruel ; Jacques Morel ; ERIC FAUROUX ; Gaël Fauroux ; Barnabe Maurice
TPST : 52 heures

Merci à tous les photographes, et en particulier à Damien!

Le RDV est fixé à 8H sur le parking de la station de ski de Autrans. Petit à petit, tout le monde arrive et on boucle les sacs. Thierry va acheter les tickets pour les remontées mécaniques. Pas si facile de prendre un télésiège et de fermer la rambarde de sécurité avec un gros sherpa, certains ont même des sacs de 80l !

Puis c’est parti pour l’approche en ski de rando. Je pensais que ça allait être facile, mais entre le sac, le fait qu’on ait gardé les peaux et que je ne sais pas skier en descente avec l’arrière pas attaché et … que ça bottait un max …, bref, je me suis éclaté, j’ai cassé un bâton et je n’étais plus du tout en confiance avec des skis qui glissaient … ou pas … je suis arrivé déjà bien entamé au trou !

Là, on se change, on laisse les chaussures de ski et les habits de surface dans des sacs protégés par des sacs poubelle, et c’est parti.

Dans les puits, facile ! Dans les méandres, déjà nettement moins facile avec mon sherpa de 60l, pas très lourd … mais quand même … On se regroupe tous à la base des puits à -250, et là, ils partent tous comme des balles dans les galeries … et je ne rejoindrais mes amis qu’à -500. Barnabé est resté faire la route avec moi. Sympa ! On arrive au vestiaire, ça devient un peu sportif, le Vagin puis les Couffinades tant redoutées avec un gros sac pour passer les mains courantes à bout de bras. Et bien je confirme, c’est sportif !

Le Vagin

Et j’ai bien fait de tout mettre dans des sacs étanches, car je n’ai pas pu garder le sac sur le dos et il a inévitablement baigné … Au milieu des Couffinades, je rejoins mes amis du jour, Alex, Damien et Jac pour travailler l’équipement du câble textile. Il doit être vers 13h quand on commence, et c’est dans la joie et la bonne humeur qu’on discute des options et qu’on perce pour installer notre câble. Il faudra même jouer à la pêche à la ligne pour récupérer le guide de perçage au fond d’une vasque. L’autre option aurait été d’attendre Prune ! On en posera environ 70m, il est 21H, on a vidé 5 batteries de perfo, c’est l’heure de descendre au bivouac pour rejoindre les autres qui sont allés vers le fond reconnaitre différents objectifs.

Elle n’est pas bien, cette main courante?

Une équipe pour refaire la topo du réseau supérieur entre l’Ouragan et la rivière écumante par les explo au-dessus de l’Ouragan à -1000 en essayant de fouiller tous les départs surtout au niveau de la rivière. Une équipe pour finir la main courante pour rejoindre l’explo à -1100 et topographier les explos de 1968 et voir le départ dans le sable.

Le bivouac est super bien, en haut d’une dune de terre. On fera un peu de terrassement pour préparer une grande zone bien plate et régulière, sans un caillou, pour accueillir 15 couchages. On fera une table et des sièges pour que tout le monde soit à l’aise. C’est parfaitement sec, un grand fil à linge pour étendre les combis et en contrebas la rivière pour l’eau et les toilettes. Au moins 5 étoiles !

Vers 23H, on voit des lumières arriver. Ce sont Prune, Eric et Gaël. Prune a fini son partiel vers 15H, sauté dans la voiture … ils ont eu le dernier télésiège de justesse vers 17H et les voilà à -700. Trop forts !

Les temps que tout le monde se rejoigne, de finir le terrassement, il n’est pas loin de minuit quand on commence à manger. Damien a des plats lyophilisés de choix, genre une choucroute à -700 !

Pour un bivouac, il y deux stratégies. Soit mettre des bottes, et le soir, il suffit de mettre des chaussettes sèches, et hop, on a les pieds au sec, soit de mettre des chaussures, et alors, il ne faut pas oublier les sac plastiques pour se mettre les pieds au sec ! J’avais choisi l’option bottes, je pensais garder les pieds au sec, mais c’était sans compter avec ma maladresse. Le matin, ce n’est pas si facile de remettre ses chaussettes et ses chaussons néop mouillés. L’objectif de la soirée est aussi de sécher sa sous combi, et là Thierry nous a tous bluffés avec Ginette, sa bouillotte ! Dodo vers 1H du matin.

Préparation des « missions »

Le samedi matin, lever vers 9H, et ça démarre doucement. Après un solide petit déj et mise à l’abris de nos duvets, c’est parti. On dévale le Grand Canyon, le puits Gaché et la Grande Cascade. Là, il y a une corde qui monte que l’on suit. Ensuite, un cheminement que je ne sais plus décrire qui dure environ 1H et on arrive au terminus des explos. Les galeries sont magnifiquement décorées, il y a plein de fistuleuses.

C’est beau les galeries où il n’y a pas eu beaucoup de passage. Là, on fait 3 groupes qui vont fouiller les différentes galeries et refaire les topographies.

Thierry à la topo!

Alex, Jac, Olivier et moi partons vers le bas. On descendra environ 70m de puits en 4 longueurs pour tomber sur un cairn et un point topo laissés par Bab il y a quelques années. Et une jonction. Alex passe une étroiture au plancher et pour aller voir où ça donne. On retrouve les cordes vers l’entrée de la galerie en haut de la Grande Cascade. Ça nous fera un super raccourci pour le retour ! On entend régulièrement les autres équipes qui sont tout près … ça boucle dans tous les sens. Ça ne va vraiment pas être facile au niveau de la topo.

Vers le milieu de l’après-midi, les copains viennent nous chercher : rassemblement général, il y a du gros ! Après une escalade, ils ont découvert une magnifique rivière fossile, puis un shunt est découvert sur le côté et donne un cheminement plus facile pour accéder à la rivière. C’est la rivière d’Or ! Le sol est tout jaune, couvert d’un plancher stalagmitique et jonché de cristaux étincelants. J’en ai honte de mettre mes gros pieds dans cette merveille. D’après Thierry, « les plus belles premières sont celles qui croustillent sous les bottes » ! Cette partie de la rivière fait au moins 200m !

On attend de regrouper tout le monde pour faire la suite de la première tous ensemble. Et là, c’est du gros. La galerie fait environ 5m de diamètre, on court dans les galeries. Un virage, et la suite vers le bas est bouché ! Il y a un amont sur la gauche, ça continue, toujours aussi gros !

Ça monte fort, on place une corde pour assurer … ça continue … encore et encore … on arrive sur un puits. On voit un lac et on entend l’eau couler. Damien équipe, ça tombe vraiment dans l’eau. Impossible de mettre les pieds au sol dans l’immédiat. Le lac fait environ 100m de long et 5m de large. Il va falloir faire une vire pour attendre le bout du lac. C’est le terminus pour aujourd’hui, on est à court de matos. On aura fait environ 800m dans cette grosse galerie !

Jac, Eric et moi faisons une équipe de vieux pour retourner au bivouac. Bab et les jeunes vont explorer une galerie qu’ils ont laissé pour venir faire la première. Nous sommes au bivouac vers 22H, on décide de ne pas attendre, on commence à manger. Les autres arrivent … Pendant que certains mangent des lyophilisés, Thierry se fait réchauffer une saucisse fumée dans un énorme morceau de beurre … et une gamelle pourrie pour le thé ou le café du matin … Dodo vers minuit !

Le dimanche, lever vers 9H00. Le temps de déjeuner et de ranger les affaires, départ échelonné vers 11H. Les Couffinades sont aussi sportives que la veille avec un gros sherpa, je ne suis pas certain qu’il soit moins lourd bien que j’ai moins de nourriture. Puis c’est le grand éboulis, on fait un regroupement à la base des puits. Bab et Tom ont pitié de moi et me prennent un bout de mon sac ! Les puits s’enchainent et montent bien, le méandre, le Cairn. Thierry est obligé de jouer du marteau à bout de bras pour casser les nœuds des cordes lovées en hauteur afin de pouvoir accèder aux cordes. La glace est là. C’est en effet les ressauts Holliday on Ice !

C’est la sortie ! il est vers 16H. Heureusement, il fait grand beau, c’est quand même plus agréable pour se changer. Les habits et les chaussures de skis laissés en surface sont gelés avec la transpiration de l’aller … on met une bonne heure pour se changer et décoller. Le retour à ski se passe sans encombre, c’est plus facile à la montée, et ça ne botte pas. Bab a encore pitié de moi et me donne un de ses bâtons. Nous arrivons à la station de ski. Le domaine est fermé, mais les dameuses ne sont pas encore en action. On enlève les peaux et c’est parti.

Une belle équipe de Champions!

Mateo fait une prestation remarquée avec sa luge, car descendre une piste rouge en luge …il faut oser ! On est à la voiture vers 18H !

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Gouffre de l’Aiglon

Participants: Michel, Olivier, Angéline, Marlène, Alain, Lionel, Arnaud, Patrice
TPST: entre 4 et 6 heures selon le fuseau horaire ! Je ne suis clairement pas à la même latitude que Michel !

RDV à Crossey, quasi à l’heure, puis direction la Féclaz et le Revard sous la neige, -5°, cool, on peut se garer au départ du chemin. Il neige à peine finalement.

Une fois tout le monde équipé et chaussé/raquetté, direction la neige et … après quelques explorations des alentours du chemin, tâtonnements, on fini par trouver l’entrée.

Pas trop sûr au début, mais finalement c’est bien ça !

Beaucoup de cordes, qui descendent, qui descendent pas, en ‘S’, en ‘C’ et vice-versa, enduite de boue ou non selon les endroits.

Pas d’étroiture, mais quand même quelques têtes de puits « en biais ».

De bien beaux puits cependant !

Une fois arrivé en bas (-250 env) repas bienvenu, surtout pour celles qui m’attendaient avec le kit de nourriture !

Remontée par la boucle des « petits puits », un peu arrosée parfois. Michel file sans son pantin. Je ne le reverrai qu’à la voiture.

Je coule une bielle dans la remontée. Patrice reste zen et me file un coup de main. A la sortie, il fait encore jour, pas pour longtemps. On termine par quelques boisson & chamonix & autres plus ou moins gelés, avant de se rentrer au chaud bienvenu.

Photos et CR par Mr’O

Un grand merci à l’ASAR pour leur autorisation à visiter le gouffre.

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Grand Glacier de Chartreuse

Participants: Paul, JJDJ, Antoine, Alain, Corentin, Patrice, Alexane, Arnaud, Michel, Angeline
En surface: Fred, Samsam et Olivier
TPST: 5h

Fiche d’équipement:
– passage par la doline, corde de 50m, 10 spits + 1 dèv/spit
– corde de 35m, 10 spits
– sur le glacier, corde de 110m, 15 broches

Accès:

En cette période de pandémie et de confinement, il nous faut trouver une sortie pas trop longue. Nous décidons donc d’aller au Grand Glacier de Chartreuse, nous pourrons dormir dans la cabane de l’Alpette pour ne pas braver le couvre-feu et nous redescendrons le dimanche matin.

Rendez vous à 9H au parking de la Plagne pour préparer les sacs. Ensuite, nous avons 1H30 de marche d’approche pour aller jusqu’à la cabane de l’Alpette.

Dès l’arrivée à la cabane, Fred prend en main les opérations. Il y a un groupe de VTT qui vient d’y passer la nuit.
Chacun se change et c’est le départ vers le Glacier.

Une fois équipé, la descente commence par une vire puis un puits d’une dizaine de mètres et on arrive sur le glacier.

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Scialet des Sarrasins

Participants: Lionel, Arthur, Arnaud et Patrice
Sherpas: Olivier, Fred et SamSam
TPST 12h

RDV 9h30 au parking de la station de ski de Corrençon. Fred, SamSam et Olivier sont venus nous aider à porter les sacs pour la marche d’approche. Il a neigé durant la nuit, et c’est avec un bon 20cm de neige fraiche qu’on fera nos 2H de marche. En altitude, il y a des bourrasques de vent et la neige nous fouette le visage.

Heureusement, la vire qui mène au gouffre est située sur un chemin à l’abri des falaises. Nous aurons donc un endroit idéal pour nous changer à l’abri du vent et de la neige.

Pendant que nous nous équipons, Fred, Olivier et SamSam équipent la vire d‘accès. Il faut bien ça pour une équipe responsable.

Il est midi, nous rentrons sous terre et nos sherpas redescendent. Sur le chemin, Fed balisera avec de la rubalise, ce qui nous sera fort utile au retour car toutes nos traces auront été effacées.

Je commence l’équipement, puis Lionel, puis Arthur. J’abandonne mon appareil photo à la première étroiture … . Les puits s’enchainent et on est rapidement à l’entrée du méandre de la Sécade. Sur les conseils d’Hervé, on quitte nos baudriers pour passer ce méandre entrecoupé de passages étroits sur 117 mètres. En effet, plusieurs passages nécessitent réflexion pour être négociés. Dans un de ces passages, Arnaud devra abandonner une botte pour se décoincer … On oubliera aussi un kit en route et il faudra que Arthur fasse demi tour pour le récupérer … Une heure plus tard, on est au magnifique puits du Caussard. Toute la galerie des Chaudières est magnifique, très concrétionnée. A 18H, on est au fond.

Pause pique-nique, puis on remonte. On est tous un peu inquiets de comment va se passer le méandre à la remontée, mais finalement, il passe bien, en équipe de 2 pour se passer les kits à chaque obstacle. Une heure plus tard, on est de l’autre côté du méandre et la remontée des puits reprend.

A Minuit, tout le monde est dehors. Il faut prendre quelques précautions pour déséquiper la vire.

Nous n’avons plus nos sherpas, il va falloir porter. La remontée vers la crête est un peu délicate avec de la neige profonde par endroit.

Merci encore à Fred pour la rubalise, c’est rassurant de se savoir sur le bon chemin. Puis on rejoint les pistes de ski. A 2H30, nous sommes à la voiture.

Niveau équipement, il y a ce qu’il faut, mais rien de trop. L’équipement est super facile, pas trop à réfléchir, il faut visser tous les spits qu’on rencontre, il en manque même 1 ou 2 … . Il n’y a aucun AF dans la cavité. Il est bien d’avoir quelques AS pour éviter les frottements au niveau des nœuds.

Pour la vire d’accès, 60m de cordes et prévoir une sangle et un maillon rapide à abandonner pour déséquiper la partie la plus verticale si comme pour nous il y a neige et glace sur la vire.

Comme décrit dans le topo de Spéléo dans le Vercors, le gouffre ne présente aucune réelle difficulté, mais est bien spéléo. Le méandre présente une succession de passages étroits qui nécessitent un peu d’habitude. La cavité est très propre et ne nous a pas semblé craindre l’eau.

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Scialet des Bouquetins

Participants: Laure, Alexane, Patrice, Cécile, Charles
TPST: 1H

C’est sur les bons conseils de tonton Lionel, qu’on part visiter cette micro grotte qui abrite un paysage de glaces. Sur le parking, on retrouve par hasard Charles et Cécile qui ont la même idée!

Cette grotte, située sur les pistes de ski du domaine de Corrençon est constitué de deux petites salles en bas d’une grosse doline.
Coordonnées : 31T 0701114 4986996.

Il nous faudra environ 1H30 de marche le long des pistes pour arriver à l’entrée du trou.

Il suffit d’une corde de 30m pour descendre la doline d’entrée (avec 30m, on ne va pas au fond, mais on descend la partie la plus raide), puis on accède à la féerie des glaces.

Deux broches à glace et une corde de 15m permettent d’accéder à une autre petite salle. Dans toute la cavité, les crampons sont de rigueur.

Petite curiosité, je pense que c’est parce qu’on est vers la fonte de ce paysage, les gouttes d’eau qui tombent sur les stalagmites tombent dans un petit « récipient » où il y a de l’eau liquide …

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CREUX 222

Participants: Lionel, Patrice, Cécile, Damien, Alex
TPST: 7H30

Dans la semaine, Alex nous contacte et nous propose d’aller faire le trou du Coeur. Une équipe se monte, mais la météo aura raison du projet: le Vercors est en crue … Cécile nous propose de nous rabattre sur le Creux 222, un -300 tout équipé sur le massif des Bauges.

Nous voilà donc vers 9H30 au départ des pistes de la station de fond de Saint François de Sales. Chacun se prépare et nous voilà partis. Après une petite hésitation nous voilà à l’entrée du trou. Qui a la corde d’entrée? Elle est restée à la voiture et on descend donc sur la corde de secours …

Je descend dans « la mine ». En effet, le réseau a été élargi jusqu’à -68 et malgré le travail accompli, ça n’est pas hyper large. Personne ne râle, genre puisque les autres ne disent rien, ça doit être parce qu’il n’y a que moi qui en chie …

Puis on arrive dans les grandes galeries. Le paysage n’est pas commun, avec de vastes salles d’effondrement dans un calcaire sombre.

Puis, nous atteignons la rivière. Elle est magnifique. Le parcours est assez évident en suivant l’eau jusqu’à la salle Hope, immense salle terminale.

Puis c’est le chemin de retour. On visitera un peu les amonts, la Galerie des Cierges, le Métro Amont, un bout de la rivière des Araignées, puis on se motive pour attaquer la remontée. En fait, le boyau se remonte à la limite plus facilement qu’il ne se descend!

Retour à la voiture, on se fait un petit repas bière cacahuète, mais en fait il ne fait pas bien chaud!

Merci Lionel pour les photos!

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Trou du Garde – Creux de la Cavale

Participants: Michel, Arnaud, Christophe, Angeline, Patrice
TPST: 9H

Pour changer, sortie dans les Bauges à la Féclaz pour une traversée Trou du Garde – Creux de la Cavale.

Départ à 8H de Saint Etienne de Crossey et arrivée sans encombre à la Féclaz. On trouve une belle place pour se garer au départ d’une piste forestière. Il n’y a pas trop de neige, donc nous n’avons pas besoin de raquettes, tant mieux, parce que dans une traversée …

Après une petite demi-heure de marche en bordure de piste, on arrive au Creux de la Cavale qu’il faut équiper. Christophe et Patrice partent avec les 3 cordes. Il y a de la glace, on commence par mettre toutes les cordes par précaution. En fait, le trou est équipé. Je descend jusqu’au bout de la troisième corde pour vérifier que tout est en place et on remonte. Les collègues nous attendent au soleil …

Re une petite demi-heure de marche pour trouver le Trou du Garde qu’il faudra chercher un peu plus. Comme indiqué par Lionel, il y a des gros barreaux scellés à l’entrée, idéal pour tirer un rappel. Une petite main courante rappelable pour l’accès, et c’est parti.

Une fois tous en bas du puits d’entrée, on tire la corde … c’est sans issue maintenant.

En fait, on trimbale deux cordes de 60m comme indiqué dans la topo pour les rappels, mais en fait, tout est équipé en fixe. Et c’est tant mieux, parce que ce n’est pas du tout équipé en rappel …

On avale les puits et on arrive au bout de deux heures au départ du Chiricahua. Avant de s’y engager, on part explorer l’aval vers le captage qui amène l’eau sur le plateau. Le méandre est joli. On ira assez loin, sans voir le captage … un détour d’environ 1H.

Le méandre Chiricahua est assez spéléo, en 3D où il faut se faufiler dans des passages pas vraiment étroits, mais pas vraiment larges pour monter, descendre, monter, descendre …

On arrive à la jonction, puis on rejoint l’actif qui est très joli. A partir de là, la progression va beaucoup plus vite!

La topo est pas mal faite et permet assez bien de s’y retrouver. Le passage des bains turcs est moins mouillé que prévu.

Un petit doute sur la fin pour choisir quelle boyau emprunter, mais en fait, le courant d’air ne laisse pas vraiment de doute.
Sortie sans encombres, puis retour à la voiture après re une demi-heure le long des pistes de ski de fond.

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