Participants: Cyrille Mathon, Benoit Martineau, Théophile Cailhol, Seb P, Patrice Roth, Julie Siegel pour le portage
TPST: 16H

Toutes les photos de la sortie.

Toujours dans le cadre du diplôme d’état que passe Cyrille, l’objectif est d’atteindre le siphon des Pompiers en rentrant par le gouffre de la Vache Enragée, ce siphon est à -360.. Pour agrémenter le tout, sortie hivernale…

Vendredi 25, Cyrille et Ben montent au trou, vérifier que l’entrée ne s’est pas rebouchée et le cas échéant re-déboucher.

Samedi 26, rendez vous à 8H00, Julie propose de nous accompagner pour monter les sacs de corde au trou. La montée est presque agréable, sous un grand soleil. Départ à 8H30, arrivée à 10H30.

L’entrée du gouffre est un petit laminoir vraiment bas de plafond sur 1m ou 2, l’entrée n’est pas si facile que cela. Ben et Théophile partent à 11H30 avec un kit pour équiper les premiers puits alors qu’on suit avec le reste. Le gouffre n’est franchement pas large, on a 2 kits chacun, impossible à trainer comme cela. Nous sommes obligés de faire des tas et de se les passer en faisant la chaine … ça n’avance pas. Enfin, impossible de perdre un sac dans le fond du méandre, ça n’est déjà pas si mal. 2 heures après, on est à la base du premier petit puits, soit au moins -30m. Ça ne va pas être facile d’aller au fond …

La suite n’est pas vraiment plus facile. On prend tout de même un peu de profondeur en descendant la salle des 1000 gouttelettes, c’est une corde de 80m, on doit au moins descendre 60 m. Il est 16H30.

On arrive à un carrefour, c’est assez joli. Il y a quelques concrétions. Ensuite une galerie basse assez longue et on arrive au carrefour Ours/Pompier. Il est 17H50.

Il reste 2 puits de 50m, 1 méandre et 80m de puits en enfilade. Nous décidons de descendre le P50. En bas, il est 20H30. Nous avons déjà plantés une dizaine de spits, nous n’en avons plus assez pour la suite. Nous pensons que nous n’atteindrons pas le fond et décidons de remonter pour ne pas être trop justes au niveau de l’heure d’alerte.

La remontée est sans encombre, à part les sacs qui nous freinent pas mal. On est dehors à 4H30. Il ne fait pas trop froid, il ne pleut pas, mais il y a un grand vent. On se change rapidement et on repart. Les oiseux commencent à chanter, on a perdu 1 heure avec le passage à l’heure d’été.

On est aux voitures à 8H00, la pluie arrive, comme prévu par la météo !

Participants: Cyrille Mathon, Lionel Glauda, Arnaud Rufray, Patrice Roth, Giuseppe Giardina et Daniel Larrang.

TPST: 18H

Toutes les photos de la sortie.

Toujours dans le cadre du diplôme d’état que passe Cyrille, Le Siphon terminal du Golet du tambourin avec passage obligé par le puits Bachetta (P205) et ses cascades. Pour agrémenter le tout, sortie hivernale…

Lundi 15 : Rendez-vous à la Plagne au pied du Granier pour monter l’équipement collectif et surtout trouver et déneiger le golet. On se retrouve vers 9H30, Didier, un ami spéléo nous a prêté sa maison pour faire notre camp de base. Il va falloir faire un aller/retour, mais ça nous évite de monter sac de couchage et nourriture pour 2 jours sur l’Alpe. Avec du recul, nous n’aurions pas pu tout monter en une fois ….

On s’installe donc dans la maison, on fait nos sacs et on décolle vers 10H30 avec les cordes et une partie du matériel qu’on pourra laisser là-haut la nuit.

Sur le plateau, le brouillard est opaque. On ne voit pas la limite sol/ciel et on est plusieurs fois à la limite de tomber car on ne sait plus où mettre les pieds. Sensations bizarres.

On arrive au point GPS à 13H00, soit 2H30 de montée. Il n’y a plus qu’à espérer que le point GPS est bon, car on ne voit rien. De plus, il n’y a aucun détail de relief pour nous indiquer quoi que ce soit. Le plateau est lisse et plat, pas un indice. Où est le trou ???

J’avoue avoir un coup au moral, je ne vois pas bien comment on va trouver ce fichu trou …

On commence alors à sonder la neige afin d’identifier sur la zone là où c’est profond et là où ça l’est moins. Cette image montre comment c’est l’été.

On trouve un endroit plus profond (on enfonce complètement les sondes à 2m40) au bord de ce qui pourrait être l’entrée. On creuse laborieusement sur environ 2m. Pas si facile, on ne trouve rien. On sonde, encore et encore …

Là, le moral baisse, je ne sais pas si certains croient encore qu’on va trouver le trou, mais pas moi …

On essaye de se réorienter, de sonder encore … on change de direction … il semble y avoir un trou sous la neige et une faille pas large de 40cm … est-ce que ça pourrait être là …

Soudain, le vide … la tôle … on y est !!!!! Incroyable !!!! Une chance nulle au milieu de la montagne de trouver ce trou !!!! Il est 16h20, ça fait 3H30 qu’on cherche.

Retour à la Plagne en soirée pour une bonne fondue savoyarde dans le chalet. Le feu tourne à fond, mais ne chauffe qu’un côté de la pièce. Soirée super sympa.

Mardi 16 : Lever 5H, Départ 6H30 pour de nouveau 2h30 de marche d’approche. On arrive à 9H00 au bord du trou. Les kits de cordes sont prévus pour 6 et nous sommes 4 à descendre avec un perfo en plus.

On entre sous terre à 9H45. L’entrée est glaciale. Le temps que les collègues équipent le premier puits, je grelotte déjà. Ça promet !

Les puits s’enchainent, super jolis. On est à la rivière à 11H45. La rivière est magnifique. L’eau est claire, il y a plein de concrétions. Il faut faire un peu d’opposition pour ne pas se mouiller. Quelques ressauts bien arrosés, je pense que toute cette eau va dévaler dans le grand puits.

Nous arrivons en haut du grand puits à 13H00. Lionel part en tête. Il descend une longueur qui semble bien arrosée. On décide de mettre les ponchos pour se protéger un peu de l’eau. Je le rejoins, il semble moins motivé.

Je passe en tête et fait une autre longueur aussi sous les embruns. Les AS n’aident pas à équiper rapidement !!! Un bout de méandre, les autres ne semblent pas venir … on perce 2 ou 3 lunules pour équiper. Arnaud et Cyrille nous rejoignent. Je suis à la tête d’une grande verticale et moins motivé par toute cette eau qui se jette dans le puits. Cyrille me dit « vas voir où il y a des spits, c’est peut-être hors crue ». Pas motivé, je m’engage en partant sur la droite. Je descends une vingtaine de mètres et suis vraiment dans les embruns, je remonte. Je recherche sur la droite et trouve un autre spit. Je repars fais 2 longueurs de 20 ou 30m. J’équipe trop court. Je dois remonter. Je suis en bout de corde sur un spit. Cyrille me rejoint. C’est immense !!! On ne voit pas le fond, les murs sont loin, au moins 40m de diamètre !!! Cyrille part sur une 60m. Lionel me rejoint sur le factio.

Manifestement, Cyrille est en bout de corde et pas au fond. Il remonte. Cyrille n’est pas motivé par cette grande longueur de corde. Lionel fractionne juste 1m sur la gauche en dessous en espérant trouver d’autres points. Mais quelques mètres plus bas, la paroi s’éloigne … il descend et fait un nœud de corde. Descente impressionnant dans un volume immense. Des embruns de partout, le courant d’air de la cascade. J’essaye d’allumer un réchaud en attendant Arnaud et Cyrille pour faire un café. Les briquets ne s’allument pas … tout est mouillé.

Nous sommes tous les 4 en bas de ce puits immense, contents, mais gelés, trempés et morts.

On enchaine la rivière qui continue en petits ressauts et pas de désescalade vers le fond. On rejoint une galerie sèche !!! et on arrive au siphon. Un beau siphon, bien bleu et bien calme. Ça donnerait presque envie ! Il est 20H00.

On ressort les ponchos, les bougies, un petit café, une petite soupe, Cyrille a un briquet qui marche, pour une fois, on est contents d’avoir un fumeur.

On organise le départ. Je remonte avec Arnaud, Cyrille et Lionel enchaineront 1H plus tard. On estime à 1/2H la remontée de la grande longueur. A la base des puits, je stoppe le plus à l’abri des embruns. Arnaud Remonte. Il hurle « libre », j’enchaine. En haut, j’attends un peu et je vois la lumière des copains. J’enchaine.

La première longueur du grand puits est vraiment très arrosée. J’essaye d’éviter l’eau, je bascule, mon pantin se décroche, je suis juste sous l’eau. Je suis saisi !!! Je me dis « là, c’est mal » !!! J’ai bien du mal à rester calme, à mettre mon pantin et à monter. C’est la grosse douche.

Tout en haut, je ressors le poncho et j’attendrai 2H les copains qui déséquipent le grand puits. Pas moyen d’allumer la bougie, il faudra trouver une solution fiable pour la prochaine fois. Ils arrivent, je prends un kit, on sort.

La rivière parait bien longue dans ce sens, avec pas mal de pas d’opposition pour éviter le bain.

On arrive à la base des puits, Arnaud nous attends. La sortie se fait sans encombre, je déséquipe.

Sortie du trou à 5h du matin le mercredi et retour interminable au chalet chargés comme des mulets. Tout le monde est exténué mais heureux d’avoir réalisé une si belle course.

Participants: Jean Jacques, Michel, Fred, Arnaud, Patrice, Alexane
TPST: 9H

Première sortie de l’année. Tout le monde est bien motivé, mais il y a pas mal d’eau sous terre en ce moment. Ca fond de partout, mais il reste tout de même de la neige, ce qui ne facilite pas les accès.

On se décide sur le Lapin Pédé et les copains du CDS nous fournissent en infos, topos et fiche d’équipement.

On trouve le trou sans trop de problème, bien que certains soient partis dans la mauvaise direction et on entre sous terre vers 11H.

Les galeries sont sympas et les puits s’enchainent.
Puis vient la fameuse vire qui donne en haut de la Salle Mozart. La salle est immense et ça fait un puits d’au moins 50m depuis le haut de la salle. On est en « avance » sur les cordes, heureusement, la fin de la corde tombe pile poil sur un fractio.

On poursuit dans le soutirage et on continue dans le méandre. Vers 16H, passage un peu délicat et on ne cherche pas trop, car l’heure tourne et il va falloir penser à sortir …

Demi-tour, Fred et Michel déséquipent sans encombre. Belle sortie sympa.

Participants:
Alex et Pierrick (PGHM),
Patrice Roth ( Citrons Ficelés),
Serge loaec (Furets jaunes),
Morgan et Cyrille Mathon ( aspirants DE) et Lionel G (Tullins)

TPST: 13H

Cette sortie nous est proposée par Cyrille dans le cadre de sa liste de course pour la préparation du DE.

Rendez-vous à 7H30 au hameau de la Plagne au pied du Mont Granier. Cyrille a bien fait ça, nous sommes 7, il y a 7 petits kits à prendre plus 1 kit avec le perfo. Nous commençons la marche d’approche vers 8H00 dans la joie et la bonne humeur. Ça monte de plus en plus fort, les sacs sont lourds … on arrive au col. Il y a de la neige, il faut faire attention à ne pas glisser, mais la neige est dure et il y a déjà eu du passage. Ça porte bien, nous avons bien fait de ne pas prendre les raquettes, ça fait déjà ça de moins à porter … très belle balade au soleil sur le plateau enneigé.

Arrivée au bord du trou à 10H30, grâce au GPS, on cherche peu. Heureusement, il y a des trous partout, il faut faire attention où on met les pieds pour ne pas passer à travers un pont de neige. Le trou doit être marqué 180. On cherche l’inscription, histoire d’être certains qu’on est dans le bon …

Cyrille commence l’équipement à 11H15. Ce n’est pas facile. La mise en route est vraiment longue, l’équipement est tout en mono-points, on passe beaucoup de temps à chercher avant de rajouter des points.

Nous arrivons dans la très jolie petite salle à -63, en bas du P32 à 13H15.

Ensuite, nous progressons dans un parcours chaotique globalement assez étroit avec un passage sur la lèvre d’un affaissement.

Nous sommes en haut du R14 à 14H30. C’est une immense salle, avec de belles concrétions en haut de la salle. Le bas de la salle ressemble à un entonnoir constitué par le P32. Nous sommes en bas du P32 à 15H30.

La suite est une étroiture qu’il faut passer sur la tranche et on débouche sur un superbe miroir de faille au sommet du P46. En bas du P46, on rejoint un actif qui coule dans un méandre. Le méandre se jette dans le P117.

On replante des points au départ du P117 à 16H30 et la descente commence. Malgré une déviation, la première longueur d’une 40ène de mètres est arrosée, il faut ensuite penduler pour éviter l’eau et prendre un puits parallèle. On se retrouve tous sur une grosse margelle pour un café.

On touche le bas du P117 à 18H40, c’est une magnifique galerie amont/aval parcourue par un actif. Les berges sont tapissées de glaise. On désescalade le P4 pour prendre pied dans une grande salle avec un bassin. C’est superbe.

Le méandre continue est on est en haut du P18 à 20H00. Ce puits est bien arrosé et on est à -365m dans le collecteur du plateau de l’Alpe à 20H15.

La remontée se passe sans encombre. On est dehors à 2H30. Le temps de se changer et on repart. Les sacs sont encore plus lourds, tout est mouillé. On sera plusieurs à chuter sur le chemin du retour à cause de la glace.

Arrivée aux voitures Dimanche matin à 5H00, une brave sortie.

Les photos de la sortie.

Participants : Violaine, Audrey, Patrice
TPST : 2H

Toutes les photos du stage

Samedi 3 – Accueil

Petite journée qui nous permet de faire le trajet dans l’ain et de se retrouver à Hauteville pour trier le matériel et nous présenter avant que Tristan nous explique le déroulement du stage.

Nous mangeons tous ensemble avant de commencer les cours théoriques avec un topo sur les cordes, les nœuds, les chutes et leurs facteurs !

Dimanche 4 – Technique falaise

Une belle journée, au soleil sur une falaise spéléo du coin pour revoir les fondamentaux, les techniques essentielles d’évacuation de civière.

Pour commencer et bien se réchauffer, il y a les amarrages, que l’on s’affaire à poser au perfo pour les uns et au tamponnoir pour les autres. Ces amarrages nous permettent d’y tricoter les répartiteurs dans lesquels nos ateliers se dérouleront : Balancier, contrepoids, reprise de balancier et freins de charge sont au programme pour nous permettre de remonter nos deux « formateurs-victimes ».

Après un dîner au centre, nous avons la chance de recevoir la visite des spéléo locaux dont 3 CT de l’Ain. Cela nous permet d’échanger et de découvrir le massif voisin, aux saveurs de produits locaux de l’Ain et de l’Isère.

Lundi 5 – Grotte de Vaux

Premières applications souterraine, c’est la grotte de Vaux qui est choisie. On reprend nos ateliers techniques par binômes chargés d’une portion de la cavité. Après moultes hésitations, avoir fait, défait puis refait… les manips, nos trois puits sont prêts pour recevoir la civière. Mais avant le départ de celle-ci, place au repas !

Le parcours de la civière permet de mettre en évidence certains points non anticipés lors de nos reprises et mise en charge des cordes. Nous apprenons aussi de nos lacunes en communication.

Le thème de la soirée nous est commenté par Thierry : SSF, SSSI et organisation des secours.

Mardi 6 – Grotte de Chemin Neuf

Ce matin nous nous calons tous ensemble après le petit déjeuner pour préparer la journée. Les chefs d’équipe sont désignés et les tâches réparties. Du coup la préparation du matériel est plus rapide et nous partons en direction de la grotte du chemin neuf.

Il s’agit d’un réseau entièrement fossile avec un profil de diaclase dans toute la partie ou l’exercice est prévu. C’est également ici qu’un dramatique accident s’est produit il y a quelques années. L’entrée, qui se trouve au bord d’une piste carrossable est maintenant fermée par une grille qu’il faut ouvrir avec une clé.

Les trois équipes se mettent en place après que l’équipement de progression soit posé. Puis tout le monde s’affaire sur ses ateliers. Une fois que tout est en place, une présentation du point chaud de la SSSI nous est faite au fond, pendant que Tristan et Laura font de la Désob !

L’exercice est lancé et après plusieurs pans inclinés, balanciers, déviations largables, reprises et autres freins de charge, la civière retrouve la lumière du jour après une heure trente-cinq d’effort et quelques gouttes de sueur, avec changement de victime en cours de route.

De retour au centre, nous débriefons avant et après dîner. Une petite présentation de secourisme, adapté au mieux à la spéléo nous est faite par Philippe du PGHM. Enfin pour bien terminer la journée, nous préparons le matos pour le lendemain.

Mercredi 7 – Canyon fossile de Cerveyrieu

La journée de travail commence par un topo sur la communication en surface et sous-terre par Serge. Puis nous partons rejoindre le canyon fossile de Cerveyrieu. C’est un endroit idéal bénéficiant des caractéristiques sous-terraines adaptées pour parfaire nos techniques !

Nous installons deux parcours de civière, le premier sur une longue tyrolienne ascendante avec traction, entre les berges rapprochées du canyon. Sabine teste la civière ! Le second atelier nous permet de mettre en application nos acquis sur le Nicola car la verticale de 40m à proximité d’une cacade nous empêche toute communication directe.

Flo se fait à la sensation de la civière en STEF horizontal dans le P40 plein vide avant d’être repris en deux temps sur la tyrolienne qui enjambe le départ du puits. Les photos sont démentes, on aura la UNE de civière magazine c’est certain !

Le temps nous manque pour aller faire les tests de flottaison de civière car nous devons rentrer tôt pour préparer le barnum du lendemain. Nos formateurs découpent la grotte en six et nous répartissent en chefs d’équipe. A nous de pêcher les infos pour évaluer nos besoins matériels.

En fin de soirée, nous profitons d’une occasion rêvée : l’invitation de Bruno Hugon pour visiter son musée. Passionné de géologie, il consacre une partie de son temps libre aux fossiles et cristaux : Fougères, poissons, ammonites et autres beautés nous entourent.

Jeudi 8 – Barnum Gouffre de la Conche

Mise en application concrète avec le traditionnel exercice d’évacuation d’une victime blessée au-dessus des puits invisibles, -130m, au gouffre de la conche.

Réveil de bonne heure, avec les participants du rassemblement, pour un petit déjeuner convivial. Nous sommes répartis en chefs d’équipe dans chacune des parties de la cavité. Nous retrouvons chacun de nos équipiers du jour, choisissons puis répartissons le matériel qui nous semble nécessaire. Lorsque les équipes sont prêtes, nous attendons le top départ de notre engagement donné par Thierry, notre CTDS, e, buvant quelques tasses de café au soleil !

Les équipes sont engagées chronologiquement et rejoignent leur terrain d’action. Les chefs d’équipe observent leur portion et définissent une stratégie d’évacuation avec les équipiers. Nous installons ensuite les ateliers et découvrons progressivement de nouvelles contraintes et de nouveaux questionnements quant à nos équipements. Tout cela se passe sous le contrôle judicieux et les avis précieux de nos formateurs.

Au fond l’équipe médicale et paramédicale organise la prise en charge de la victime et monte des points chauds. La première phase d’évacuation contraint les chefs d’équipe à du brancardage délicat, de la tyrolienne et des freins de charge jusqu’au deuxième point chaud où la victime attendra la fin de l’équipement des puits de sortie.

Les passages, fréquemment étroits et sinueux, donnent du fil a retordre à nos équipiers et chefs d‘équipe heureusement aidés par le gabarit réduit de la victime ! Enfin les puits proprement dits qui se terminent systématiquement par une étroiture biscornue. Vers 21h, la civière remonte la buse forée et ressort enfin à la surface puis s’en suivra toutes les personnes engagées, lestées de kits de matériel.

Nous arrivons donc largement à la bourre pour le repas du soir au centre. Petite soirée photos à la clé ! Thierry fête également sa médaille avec tout le monde.

Vendredi 8 – Canyon fossile de Cerveyrieu

C’est la dernière journée du rassemblement donc nous participons au lavage et rangement du matériel utilisé pour le barnum. Puis a lieu le débriefing technique en salle pour voir et commenter certains points. Petite information sur l’attelle cervico-thoracique (KED) au passage et topo sur l’historique du secours en spéléo et sa médicalisation (topo de France qui ne pourra malheureusement pas nous le commenter, on pense à toi J).

Nous rejoignons pour l’après-midi le canyon fossile de Cerveyrieu, au menu tyrolienne et analyse des forces engendrées lors de la mise en tension sur différents matériaux ou lors de rupture d’un point. Merci à Pascal pour tes commentaires techniques.

Enfin, courte démonstration d’escalade artificielle par Laura avant de déséquiper en vitesse et regagner le centre pour l’heure du dîner. La soirée sera consacrée au rangement du matériel puis une présentation sur la plongée souterraine et du secours associé, par Tristan.

Samedi 9 – Grotte de Préoux

Rendez-vous devant la grotte de Préoux avec trois spéléo de l’Ain, Guy, Philippe et Vincent qui se joignent à nous pour brasser des cordes et une civière dans le réseau bas. Quatre équipes, une quinzaine de personnes sous terre pour appréhender la reprise de charge sur Tyrolienne, la reprise de frein de charge… Huit heures sous terre pour peaufiner certains points techniques.

L’équipe de Flo prépare la sortie depuis le fond. Une traction pour aider dans un boyau étroit, puis une tyrolienne pour passer une galerie chaotique avec reprise sur frein de charge au milieu de la tyrolienne pour descendre dans un boyau qui permet de rejoindre l’étage inférieur et de prendre pied dans une plus grande galerie.

Là, l’équipe de Pierryck reprend la suite. Brancardage dans les gros blocs avec quelques passages bas, puis arrivée sur une grande tyrolienne qui permet de traverser toute la salle. Arrêt vers la fin de la tyrolienne pour transition avec l’équipe de Charles qui assure la montée.

Balancier sur la première longueur d’environ 25m, à la tête de puits, reprise avec un autre balancier mis en œuvre par Eric. Vers le sommet, on s’arrête à 1 ou 2 mètres sous les points pour ne pas entasser plus de monde dans la tête du puits qui est étroite. Reprise de la civière par Magin qui a un frein de charge sur descendeur. Redescente jusqu’à la margelle dans la goulotte.

Serge est sur l’atelier suivant avec un magnifique répartiteur sur 4 points. Reprise de la charge en descendant la civière plus bas. Redescente et accrochage sur la tyrolienne.

Reprise sur la tyrolienne et on remonte dans le haut de la salle pour fin de l’exercice.

Retour au centre pour 19H, repas comme d’hab.

Sur le chemin du retour Guy Pesenti nous montre des traces de dinosaures au bord de la route.

On attend Bruno et vers 20H45, départ pour la Grotte de l’Arche et ses magnifiques concrétions découvertes par Bruno et son équipe, fruit de désob monumentale. Superbe accès sur des vires en falaise. Un petit ramping qui ressemble au réseau Sanguin et on sort après une trappe dans une salle instable avec un plafond tout concrétionné.

La grotte est vraiment magnifique.

Retour au centre vers 23H30.

Dimanche 10 – Fin du stage

L’heure de nous séparer approche, mais avant cela, opération matériel au soleil et débriefing du stage, collectif puis individuel par nos formateurs.

Merci aux locaux de nous avoir accueilli, informé et montré vos trésors.

Merci à nos formateurs pour leur soutien technique et leur engagement.

Liste des participants

Formateurs

• Tristan GODET
• Laura BONNEFOIS
• Jérémie QUERTIER
• Thierry LARRIBE

Stagiaires

• Patrice ROTH
• Florent DEBICKI
• Guillaume SECHAUD
• Nicolas BAUDIER
• Charles BUTTIN
• Serge LOAEC
• Magin ULISES FERNANDEZ NUÑEZ
• Sabine LORNE
• Pierrick CORDICHE
• Giuseppe GIARDINA

Article de presse

Participants: Arnaud, Jean jacques, Patrice

Participants: Michel, Jean Jacques et Patrice
TPST: 25H

Cette année, nous profitons de l’expé organisée par le CDS39 pour aller au Gouffre Berger.
L’idée de cette expé est de se faire plaisir et d’en profiter pour dépolluer le gouffre et remonter un maximum des déchets laissés par des décennies de visiteurs peu scrupuleux.

Nous étions initialement inscrits à 5, mais les vacances auront raison de Arnaud et Fred.
Pour la sortie, je prends mon appareil photo, un pied et ma nouvelle lampe pour essayer de faire quelques photos. JJDJ a aussi une nouvelle lampe.

Rendez-vous à 8H devant CORYS puis direction le camping à AUTRANS pour s’inscrire et faire le point avec Rémy. On part vers le trou et on se gare sur la route en contrebas et non à la Mollière car JJDJ est formel, c’est plus court et il y a moins de dénivelé.
On prépare nos sacs, puis on commence la marche d’approche. Rapidement, on perd le chemin, malgré le GPS, et on fait un peu de marche hors-piste dans les bois et les lapiazs, carrément impraticable.
On finit par retrouver un chemin et on arrive au trou vers 11H30.
Le temps de s’équiper et on entame notre descente à 12H00.

Les puits s’enchainent, les méandres, puis les puits.

On arrive à la base des puits à -236m vers 14H00 et on progresse ensuite dans la Grande Galerie, la Galerie Petzl puis le Grand Eboulis. Les volumes sont gigantesques. On arrive à la salle des 13 à -500m, il est 15H00 (photos à l’appui).

On s’engage dans les Couffinades à 16H00, le niveau d’eau est très bas, pas besoin d’avoir une pontonnière. Par contre, c’est acrobatique, mais il faut tirer sur les bras pour ne pas se mouiller.

Puis le réseau des cascades, le grand éboulis et on arrive à la baignoire. Là, on cherche un peu la suite car je ne me souvenais plus qu’il fallait ramper un peu pour passer un boyau étroit dans un gouffre aussi immense et enfin la « Vire-tu-ose » et le grand puits de l’Ouragan. Au bas du puits, on essaye une photo, il est 20H00. Pas facile, impossible de faire la mise au point, des embruns partout, …
Pendant qu’on fait notre photo, une personne remonte les 44m du puits et laissera tomber son sac dans un bruit fracassant. Ça nous rappelle qu’il faut se garer et ne pas stationner sous les puits.

Puis on descend jusqu’au fond, on s’arrête là où il faudrait se mettre dans l’eau pour aller jusqu’au siphon terminal. -1122m, il est 20H30.

On commence notre remontée jusqu’à la base de l’Ouragan en commençant à ramasser ce qu’on trouve, plein de vieilles boites de conserves, des bouts de plastique, des piles électriques, ….
A la base de l’Ouragan, on fait une pause repas, réchaud et pâtes pour tout le monde.

On démarre notre remontée vers 22H00.
On enchaine les cascades, les marmites, les Couffinades, … il faut tirer sur les bras pour passer tous ces obstacles.

On sort des Couffinades, il est 4H00 du matin. Les Slovènes qui étaient descendus en même temps que nous font une pause et nous offrent du thé. On discute un peu et on partage nous impressions sur le trou. Ils ne pensaient pas que ce serait aussi dur …

Ma lampe me lâche, problème de faux contact dans le raccord du câble électrique. Je passe sur ma lampe de progression.
On enchaîne les grandes galeries, c’est interminable, il faut enjamber des blocs, monter une marche, encore et encore …
Puis c’est la base des puits. Plus que 250m de corde à monter …
Les méandres entre les puits sont glissants et moins facile qu’à l’aller. Il faut vraiment faire attention, ce serait vite arrivé de se faire mal.
Dans les puits, on croise les premières équipes qui sont descendues ce matin. C’est parfois un peu acrobatique de se croiser.

Il est 13H00, on est enfin dehors. 25h sous terre.
On aura sorti un sac de cochonneries ramassées au fond en bas de l’Ouragan. Ce sera notre modeste contribution à ce grand nettoyage.

On flâne un peu, on mange un peu, on se change, et il faut encore repartir pour la marche de retour vers la voiture, il est 14H. Tout est mouillé dans les sacs, c’est hyper lourd. La marche est épuisante, le soleil écrasant …
On arrive vers 16H à la voiture, il faut repasser à Autrans se désinscrire, puis redescendre à Grenoble.
Retour maison vers 18H.

Merci au CDS39, à Rémy Limagne et à toute l’équipe qui a organisé l’expé, équipé le trou et rendu cela possible.

Plus de photos.

Participants : Arnaud, Alexane, Violaine, Gilles, Albert, Paul, Patrice
TPST : 8H00

Toutes les photos de la sortie.

L’été dernier, Albert me dit qu’il aimerait bien faire la traversée de la Dent de Crolles.
Rien de plus facile, il suffit de trouver le temps.
Nous voilà donc partis à 7 pour cette traversée.

Départ 9H00 de Crossey, on laisse une voiture à Perquelin pour la navette puis on monte rejoindre Arnaud au Col du Coq. Arrivée à 10H00.
Montée sans encombre au Trou du Glaz, la montagne est noire de monde. Nous trouvons des spéléologues en herbe qui sont allés explorer la galerie d’entrée. Magique …

On s’engage sous terre à 12H00, rapidement, on enchaine les puits de la Lanterne et on arrive au P36. Arnaud équipe de main de maître.

Puis on attaque le petit méandre. Là, ça se corse un peu … Albert n’est pas très à l’aise et consomme au moins 10000 calories. On s’entraide un peu, et tout va bien.

On continue les petits puits et on arrive aux Champs Elysées à 15H30. On mange un peu, puis on attaque les grandes galeries.

Arrivés à la Cascade Rocheuse, on passe en dessous. On arrive au magnifique puits du Cerf qu’on traverse, puis on arrive au Puits Noir. Première et seule montée de la journée. On sort les bloqueurs, Arnaud au premier fractio, Alexane au second et Patrice au 3ème. Violaine, en bas, équipe Albert et Gilles. La montée commence et Gilles trouve cela bien fatigant … question d’habitude …
Il nous faudra tout de même 1H30 à 7 pour monter, sans compter le temps que je redescende débloquer la corde qui, comme de bien entendu est restée coincée plus bas …

On traverse le Puits Isabelle, on arrive au Puits Pierre, dernière descente, puis c’est le réseau Sanguin où on expérimente le ramping et les passages un peu étroits.

Sortie à 20h00. Il faut régler le problème de la voiture …
Gilles, Albert, Violaine et Alexane prennent tous les sacs et descendent à Perquelin.
Patrice, Arnaud et Paul remontent au Trou du Glaz et redescendent à la voiture. Arrivée à la voiture à 21h30. Je retourne à Perquelin et trouve une équipe frigorifiée. On charge tout et retour maison. Une bien bonne journée.

Participants: Arnaud, Patrice, Alexane, Jérôme
TPST: 12H

Retour au Marco Polo dont j’aimerais vraiment voir le collecteur … est ce que ce sera pour cette fois-ci?
Mon ami Jérôme, pisteur de son état m’a demandé depuis au moins 2 ans de lui faire découvrir le Marco Polo, trou devant lequel il passe tous les jours, mais sans idée de ce qu’il y a derrière l’entrée.

Rencard vers 10H à la Ruchère. On s’équipe assez rapidement. On entend des cris dans les bois, en fait, il y a un autre groupe de spéléos qui cherchent le trou et ont manifestement quelques difficultés. Flut! Ce n’est jamais très agréable d’être à deux dans un trou …

Nous arrivons au bord du trou en même temps que l’autre groupe. Ils prévoient de s’arrêter à la base des puits. Je leur propose de passer devant et d’équiper, ils pourront descendre sur nos cordes. Proposition vite acceptée.

Du coup, ça me met la pression pour équiper sans perdre de temps. Arnaud et Alexane s’occupent de Jérôme qui prend plaisir de découvrir la descente. Du coup, je traine l’appareil photo, mais pas le temps de m’en servir.

Arrivée rapide au bas de puits. On attaque le début du méandre.

Tout se passe bien, lentement, ça frotte un peu …
J’abandonne rapidement mon appareil photo. De toute façon, il n’y a pas de recul pour faire une photo. Le temps passe, on progresse. Les puits de 7m, vers le second P7, j’arrache le câble de ma batterie … à améliorer. On arrive au P33, je jette une corde, mais 10m plus bas, c’est sous l’eau. Je remonte, on arrête là. Ce n’est pas encore aujourd’hui que je verrai le fond …

Retour sans encombre, à part le bidon étanche qui ne veut passer nulle part … c’est un article à proscrire dans ce trou. J’en viens par deux fois à me mettre dans des situations impossibles, complètement bloqué entre le bidon qui coince et moi qui n’arrive pas à avancer. Jérôme s’en tire bien, je l’avais prévenu que la suite n’était pas extraordinaire.

Alexane pense à Astérix – Mission Cléopâtre: « viens me le dire de profil si tu es un homme! » . Finalement, on sort du méandre et retrouve la base des puits.
On attaque la montée, Alexane en premier, puis Arnaud, puis Jérôme. Je déséquipe. Jérôme a un petit coup de pompe dans les puits, je lui glisse un nougatti.

On termine par un petit chocolat chaud au foyer où la soirée cluedo bat son plein. Qui a tué monsieur X au Marco Polo avec un descendeur?

Une brave sortie, … à refaire …