Participants: Paul, JJDJ, Antoine, Alain, Corentin, Patrice, Alexane, Arnaud, Michel, Angeline En surface: Fred, Samsam et Olivier TPST: 5h
Fiche d’équipement: – passage par la doline, corde de 50m, 10 spits + 1 dèv/spit – corde de 35m, 10 spits – sur le glacier, corde de 110m, 15 broches
Accès:
En cette période de pandémie et de confinement, il nous faut trouver une sortie pas trop longue. Nous décidons donc d’aller au Grand Glacier de Chartreuse, nous pourrons dormir dans la cabane de l’Alpette pour ne pas braver le couvre-feu et nous redescendrons le dimanche matin.
Rendez vous à 9H au parking de la Plagne pour préparer les sacs. Ensuite, nous avons 1H30 de marche d’approche pour aller jusqu’à la cabane de l’Alpette.
Dès l’arrivée à la cabane, Fred prend en main les opérations. Il y a un groupe de VTT qui vient d’y passer la nuit. Chacun se change et c’est le départ vers le Glacier.
Une fois équipé, la descente commence par une vire puis un puits d’une dizaine de mètres et on arrive sur le glacier.
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Participants: Lionel, Arthur, Arnaud et Patrice Sherpas: Olivier, Fred et SamSam TPST 12h
RDV 9h30 au parking de la station de ski de Corrençon. Fred, SamSam et Olivier sont venus nous aider à porter les sacs pour la marche d’approche. Il a neigé durant la nuit, et c’est avec un bon 20cm de neige fraiche qu’on fera nos 2H de marche. En altitude, il y a des bourrasques de vent et la neige nous fouette le visage.
Heureusement, la vire qui mène au gouffre est située sur un chemin à l’abri des falaises. Nous aurons donc un endroit idéal pour nous changer à l’abri du vent et de la neige.
Pendant que nous nous équipons, Fred, Olivier et SamSam
équipent la vire d‘accès. Il faut bien ça pour une équipe responsable.
Il est midi, nous rentrons sous terre et nos sherpas redescendent. Sur le chemin, Fed balisera avec de la rubalise, ce qui nous sera fort utile au retour car toutes nos traces auront été effacées.
Je commence l’équipement, puis Lionel, puis Arthur. J’abandonne mon appareil photo à la première étroiture … . Les puits s’enchainent et on est rapidement à l’entrée du méandre de la Sécade. Sur les conseils d’Hervé, on quitte nos baudriers pour passer ce méandre entrecoupé de passages étroits sur 117 mètres. En effet, plusieurs passages nécessitent réflexion pour être négociés. Dans un de ces passages, Arnaud devra abandonner une botte pour se décoincer … On oubliera aussi un kit en route et il faudra que Arthur fasse demi tour pour le récupérer … Une heure plus tard, on est au magnifique puits du Caussard. Toute la galerie des Chaudières est magnifique, très concrétionnée. A 18H, on est au fond.
Pause pique-nique, puis on remonte. On est tous un peu
inquiets de comment va se passer le méandre à la remontée, mais finalement, il
passe bien, en équipe de 2 pour se passer les kits à chaque obstacle. Une heure
plus tard, on est de l’autre côté du méandre et la remontée des puits reprend.
A Minuit, tout le monde est dehors. Il faut prendre quelques précautions pour déséquiper la vire.
Nous n’avons plus nos sherpas, il va falloir porter. La remontée vers la crête est un peu délicate avec de la neige profonde par endroit.
Merci encore à Fred pour la rubalise, c’est rassurant de se savoir sur le bon chemin. Puis on rejoint les pistes de ski. A 2H30, nous sommes à la voiture.
Niveau équipement, il y a ce qu’il faut, mais rien de trop. L’équipement est super facile, pas trop à réfléchir, il faut visser tous les spits qu’on rencontre, il en manque même 1 ou 2 … . Il n’y a aucun AF dans la cavité. Il est bien d’avoir quelques AS pour éviter les frottements au niveau des nœuds.
Pour la vire d’accès, 60m de cordes et prévoir une sangle et un maillon rapide à abandonner pour déséquiper la partie la plus verticale si comme pour nous il y a neige et glace sur la vire.
Comme décrit dans le topo de Spéléo dans le Vercors, le gouffre ne présente aucune réelle difficulté, mais est bien spéléo. Le méandre présente une succession de passages étroits qui nécessitent un peu d’habitude. La cavité est très propre et ne nous a pas semblé craindre l’eau.
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Participants: Laure, Alexane, Patrice, Cécile, Charles TPST: 1H
C’est sur les bons conseils de tonton Lionel, qu’on part visiter cette micro grotte qui abrite un paysage de glaces. Sur le parking, on retrouve par hasard Charles et Cécile qui ont la même idée!
Cette grotte, située sur les pistes de ski du domaine de Corrençon est constitué de deux petites salles en bas d’une grosse doline. Coordonnées : 31T 0701114 4986996.
Il nous faudra environ 1H30 de marche le long des pistes pour arriver à l’entrée du trou.
Il suffit d’une corde de 30m pour descendre la doline d’entrée (avec 30m, on ne va pas au fond, mais on descend la partie la plus raide), puis on accède à la féerie des glaces.
Deux broches à glace et une corde de 15m permettent d’accéder à une autre petite salle. Dans toute la cavité, les crampons sont de rigueur.
Petite curiosité, je pense que c’est parce qu’on est vers la fonte de ce paysage, les gouttes d’eau qui tombent sur les stalagmites tombent dans un petit « récipient » où il y a de l’eau liquide …
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Participants: Lionel, Patrice, Cécile, Damien, Alex TPST: 7H30
Dans la semaine, Alex nous contacte et nous propose d’aller faire le trou du Coeur. Une équipe se monte, mais la météo aura raison du projet: le Vercors est en crue … Cécile nous propose de nous rabattre sur le Creux 222, un -300 tout équipé sur le massif des Bauges.
Nous voilà donc vers 9H30 au départ des pistes de la station de fond de Saint François de Sales. Chacun se prépare et nous voilà partis. Après une petite hésitation nous voilà à l’entrée du trou. Qui a la corde d’entrée? Elle est restée à la voiture et on descend donc sur la corde de secours …
Je descend dans « la mine ». En effet, le réseau a été élargi jusqu’à -68 et malgré le travail accompli, ça n’est pas hyper large. Personne ne râle, genre puisque les autres ne disent rien, ça doit être parce qu’il n’y a que moi qui en chie …
Puis on arrive dans les grandes galeries. Le paysage n’est pas commun, avec de vastes salles d’effondrement dans un calcaire sombre.
Puis, nous atteignons la rivière. Elle est magnifique. Le parcours est assez évident en suivant l’eau jusqu’à la salle Hope, immense salle terminale.
Puis c’est le chemin de retour. On visitera un peu les amonts, la Galerie des Cierges, le Métro Amont, un bout de la rivière des Araignées, puis on se motive pour attaquer la remontée. En fait, le boyau se remonte à la limite plus facilement qu’il ne se descend!
Retour à la voiture, on se fait un petit repas bière cacahuète, mais en fait il ne fait pas bien chaud!
Merci Lionel pour les photos!
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Pour changer, sortie dans les Bauges à la Féclaz pour une traversée Trou du Garde – Creux de la Cavale.
Départ à 8H de Saint Etienne de Crossey et arrivée sans encombre à la Féclaz. On trouve une belle place pour se garer au départ d’une piste forestière. Il n’y a pas trop de neige, donc nous n’avons pas besoin de raquettes, tant mieux, parce que dans une traversée …
Après une petite demi-heure de marche en bordure de piste, on arrive au Creux de la Cavale qu’il faut équiper. Christophe et Patrice partent avec les 3 cordes. Il y a de la glace, on commence par mettre toutes les cordes par précaution. En fait, le trou est équipé. Je descend jusqu’au bout de la troisième corde pour vérifier que tout est en place et on remonte. Les collègues nous attendent au soleil …
Re une petite demi-heure de marche pour trouver le Trou du Garde qu’il faudra chercher un peu plus. Comme indiqué par Lionel, il y a des gros barreaux scellés à l’entrée, idéal pour tirer un rappel. Une petite main courante rappelable pour l’accès, et c’est parti.
Le puits d’entrée
Une fois tous en bas du puits d’entrée, on tire la corde … c’est sans issue maintenant.
En fait, on trimbale deux cordes de 60m comme indiqué dans la topo pour les rappels, mais en fait, tout est équipé en fixe. Et c’est tant mieux, parce que ce n’est pas du tout équipé en rappel …
On avale les puits et on arrive au bout de deux heures au départ du Chiricahua. Avant de s’y engager, on part explorer l’aval vers le captage qui amène l’eau sur le plateau. Le méandre est joli. On ira assez loin, sans voir le captage … un détour d’environ 1H.
Le méandre Chiricahua est assez spéléo, en 3D où il faut se faufiler dans des passages pas vraiment étroits, mais pas vraiment larges pour monter, descendre, monter, descendre …
On arrive à la jonction, puis on rejoint l’actif qui est très joli. A partir de là, la progression va beaucoup plus vite!
La topo est pas mal faite et permet assez bien de s’y retrouver. Le passage des bains turcs est moins mouillé que prévu.
Les Bains Turcs
Un petit doute sur la fin pour choisir quelle boyau emprunter, mais en fait, le courant d’air ne laisse pas vraiment de doute. Sortie sans encombres, puis retour à la voiture après re une demi-heure le long des pistes de ski de fond.
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On profite qu’il n’y a pas vraiment de neige afin de faire une sortie aux Chuats. Départ vers 9H de Grenoble, on passe à Croque Montagne afin de faire un don au collectif Chuats pour l’équipement et on arrive à Font d’Urle vers 11H. Il ne fait pas hyper chaud! On s’habille rapidement et c’est parti pour le trou dans un paysage magnifique.
Une fine équipe!
Grâce au GPS, on trouve sans problème la trappe après 3/4 d’heure de marche. La corde d’entrée est rapidement mise en place et 20m plus bas, on découvre une grande salle. Au bas de la salle, s’ouvre la Voie Royale. Il faut faire attention à ne pas trop toucher les blocs de la trémie. On arrive ainsi en haut du puits de 70m. A mi puits, une vire nous donne un avant goût pour la suite.
La salle d’entrée
Le grand Puits
Super Samsam
En bas de la salle, on découvre de magnifiques sapins d’argile. On arrive ensuite à la séance canotage, puis au Gours Mélisa.
Un petit tour en bateau
Aragonite dans le gours Mélisa
Enfin commence la vire des Chats Perchés de 200m de long. Un beau travail d’équipement!
Vire des Chats Perchés
Vire des Chats Perchés
Lac de la Tyrolienne
Le haut de la Chapelle Sixteen est vraiment magnifique. On visite ensuite la salle du Vendredi 13.
La pluie figée
Les « ananas »
Salle du Vendredi 13
La Chapelle Sixteen
Le retour se passe sans encombres. Chacun trouve la vire des Chats perchés plus rapide qu’à l’aller. On sera 3 à se mouiller car le bateau va s’emmêler dans les cordes. On sort dans la nuit vers 23H, heureusement que le GPS est là pour nous ramener à la voiture …
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Ça y est, c’est l’hiver! Difficile de faire une traversée Glaz-Guier, la route du col est fermée et la neige rend les accès dangereux. On fera donc un Guier-Guier.
Rencard à 8H30 à Perquelin, puis montée en raquettes au Guier. On rentrera sous terre vers 10H30. Chemin classique par le Boyau Sanguin, Puits Pierre, galerie du Solitaire, Puits Banane, cascade Rocheuse. On mange en bas de la cascade Rocheuse puis nous reprenons notre chemin. Puits du Cerf, galerie du Facies Souriant, Escalier de Service et c’est le collecteur qu’on suit jusqu’à la sortie.
Une belle ballade qui j’espère n’a pas déçu Corentin qui a pu mettre des images sur tous ces lieux qu’il s’était imaginé au travers des livres …
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Comme décrit dans le livre de Ménile, une sortie sympa pour occuper un après-midi où tout est en crue …
RDV à Sassenage pour organiser le covoiturage et direction Méaudre.
Habillage rapide, et heureusement que le GPS est là pour nous permettre de trouver l’entrée.
Comme prévu, la mise en jambe est étroite, mais en fait moins que dans mes souvenirs. La suite est un méandre glissant et étroit. Il y a 2 spits pour mettre une corde, mais que l’on n’a pas pris. Ensuite, une sangle sur un spit peut aider le passage.
Ensuite on tombe sur un toboggan où il faut une corde. Nous avons dû rééquiper. Nouveau puits où nous avons aussi rééquipé la main courante. Petit ressaut où il n’y a pas de corde sur la topo, mais c’est mieux de mettre une petite corde. Puits du plongeoir et enfin puits du D100deur pour accèder à la grosse galerie.
Fiche d’équipements: 12m, 1af + 1S 25m, 4S + 1af 15m, 3S + 1an 25m, 4S 25m, 4S
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Après de nombreuses discussions, décisions et contre-décisions, nous partons finalement de Rives le samedi soir vers 19H, après qu’Adrien et Hervé nous aient rejoints. La voiture et la remorque sont bien remplies. Direction Estoher dans le massif du Canigou. Il semble que la météo ne soit pas trop mauvaise par là-bas et ça permet de couper la route vers la Pierre …
Arrivée vers 1H du matin, on jette nos duvets sur le bord de la piste, au milieu de nulle part, là où la route devient trop mauvaise pour continuer, il reste 2km !
Dimanche 11
Finalement, avec la lumière du matin, la route n’est pas si mauvaise et on arrive au parking de départ du canyon du Llech, classé 3.6 sur une échelle de 4 !
Un garde du parc est OK pour nous garder la remorque, et
hop, c’est parti.
Arrivés dans l’eau, je me rends compte que j’ai oublié mon
casque. Et oui, ça arrive même aux meilleurs ! Super Vévé mettra une
petite ½ heure pour faire l’aller-retour avec mon casque ! Merci !
Le canyon est vraiment magique, c’est aqualand avec des
sauts, des toboggans et un super toboggan éjectable ! Du vrai bonheur.
De retour à la voiture, un petit sandwich et c’est reparti le canyon du Cady, à 40 minutes de route.
Comme nous n’avons, qu’une voiture, pas ne navette ! On
a donc droit à une bonne marche d’approche d’1H30 pour accéder au canyon. Là, l’eau
est bien plus froide ! Adrien qui a une 2mm un peu grande se pèle
carrément !
Le canyon est lui aussi sympa. On hésité un peu pour trouver
la sortie, retour sans encombres à la voiture, il est déjà 20H.
Là, Alex et Laurent nous ont rejoint et ont trouvé une place de camping sauvage bien sympa. Lorsqu’on arrive, ils ont préparé un super repas, les vacances commencent vraiment très bien. Dans la nuit, orage, tout le monde se réfugie sous les tentes …
Lundi 12
Pendant que certains partent vers d’autres activités, Lionel et Patrice feront une journée de route vers Saint Jean Pied de Port, nous arriverons au camping vers 16H et nous aurons la dernière place disponible …
Mardi 13 – Behia Ko Leiza
Participants : Lionel, Patrice
TPST : 12 H
Bonne sortie à 2 dans un -500 tout équipé à part les cordes
d’entrée. Un peu de route plus tard, nous sommes dans les magnifiques paysages
verdoyants des Pyrénées. On entre vers 9H30 dans le gouffre. Les puits s’enchainent,
tout est propre et on arrive rapidement à la chatière de -400. Là, on fait
comme Tot nous l’as conseillé, on prend le shunt pour continuer. On descend ce
qui nous semble être la Grande Trouée et on arrive enfin au bivouac à -500, il
est midi. Là, repas, soupe, … tout ce qu’il faut pour se faire plaisir et on
repart visiter ces belles galeries.
On descend vers les galeries semi-actives et un peu plus
tard, il me semble reconnaitre une corde. Caramba, on a fait une boucle et on
est vers la sortie ! Demi-tour, on essaye de s’orienter et on repart vers
la galerie des gours qu’on a décidé de visiter.
En chemin, nous verrons un magnifique panneau d’excentriques
et de beaux carreaux de chocolats. Les gours sont en eau et sont magnifiques !
Nous arriverons au siphon des Etoiles et nous continuerons jusqu’au fond de la
galerie.
Sur le chemin du retour, encore une boucle ou on tourne en
rond, pas très longtemps, heureusement.
On est enfin au carrefour entre les galeries Est et les galeries Ouest. On décide de remonter et de ne pas visiter les galeries Ouest afin de ne pas rentrer trop tard pour ne pas hypothéquer la journée du lendemain.
Mercredi 14 – Bexanta Ko Leccia
Participants : Lionel, Patrice
TPST : 5H – 13 H à 18H
Globalement, journée de « récupération active »,
il faut qu’on migre de Saint Jean Pied de Port vers la Pierre Saint Martin, en
chemin nous avons prévu de visiter le gouffre de Bexanta.
On gare la voiture à l’endroit indiqué puis on attaque la
marche d’approche qui monte bien raide direct dans la pente. Comme Lionel n’en
a pas assez, on fera un grand détour en montant bien trop haut pour redescendre
vers l’entrée du gouffre !
L’entrée du gouffre est un impressionnant P50 avec un câble
en travers sur lequel on part. Le gouffre a dû être exploité pour le tourisme à
une époque, certainement avec un treuil.
On descend le puits et on tombe dans un enchaînement de
salles gigantesques. L’expression de De Joly « la montagne est creuse »
prend vraiment tout son sens …
On se baladera dans les différentes salles jusqu’à la salle
du Gour où on arrive en balcon à une hauteur impressionnante.
On ne remontera pas trop tard pour préparer la journée du
lendemain.
On arrive au camping à Arette avant les copains et on
commence à tout déballer et à préparer les cordes pour la grosse explo du
lendemain, le Lonné Peyret.
J’appelle Dom pour qu’il nous fasse la sonnette et il me dit qu’il y a déjà une équipe dans le trou. Il pense qu’il s’agit de Dav. J’appelle Dav qui confirme qu’ils ont équipé la veille et qu’ils vont faire le fond en même temps que nous. Je lui propose de partager l’équipement et qu’on déséquipe le trou. Affaire conclue !
Le temps de se perdre un peu, on est à l’entrée du gouffre
vers 11H.
Les puits s’enchainent, à peine 1 heure après, on est à
-500, à la base des puits. A cet endroit, on rencontre deux personnes de l’équipe
de Dav, car ils ont oublié un pantin et ne veulent pas trop ralentir la
remontée …
On enchaine vers le fond dans les grandes galeries avec un chaos
de gros blocs.
On arrive à l’embarcadère, pour la suite, il faut se
mouiller. Tant qu’on est encore chauds, en 5 minutes, on saute tous dans nos
combinaisons néoprènes, et hop, à l’eau … elle est fraîche !
La suite est une rivière magnifique, des formes de galeries
sublimes, avec nous 6 nageant dedans …
Les jeunes courent, pas facile pour Lionel de prendre des
photos.
Plusieurs fois, la rivière se perd dans des blocs, et il
faut toute l’obstination d’Alex pour escalader à droite, à gauche, devant,
derrière pour trouver des passages dans les blocs afin de passer les obstacles.
Il faut beaucoup escalader, heureusement que la roche accroche bien, car il y a
pas mal de passages assez expos … en chemin, on croise Dav qui remonte avec 2
jeunes.
Enfin, nous arrivons dans la salle Stix, -700, terminus de
notre descente. La salle est vraiment immense. On prend quelques minutes pour
manger, mais pas trop, pour ne pas avoir le temps de se refroidir, le temps d’un
selfie, et on repart.
Au retour, la rivière est toujours aussi belle, et les
passages paumatoires, toujours aussi paumatoires …
Retour à l’embarcadère, on quitte nos néoprènes, on se rhabille,
et cette fois-ci, on sort les réchauds pour faire un peu de chaud bienvenu.
Et c’est reparti dans le chaos. En chemin, Lionel se fera un
croche pieds et aura une bonne douleur à la cuisse pour le reste de la sortie
et les jours suivants …
Nous voilà à la base des puits, on attaque. Les sherpas sont
bien chargés avec nos néoprènes mouillées, et il y a deux cordes de 200m et une
de 100m à ressortir … on laisse faire les jeunes, Lionel et moi attaquons la
remontée.
A un frac, Lionel me hurle « il y a une grosse tonche ! ».
Bizarre, il répare la corde et reprend la montée. En haut du P50, avant le
dernier puits, il me hurle « mon croll a coupé la corde » ! Aie !
son croll est usé et est devenu tranchant comme un rasoir et Lionel
termine les 2 mètres avant les amarrages en escalade ! Je lui donne du mou
par le bas (ce qui ne va pas aider les copains par la suite), il répare la
corde et je le rejoins. Toute la montée, je me fais tout petit, espérant que la
corde n’est pas abimée au-dessus de moi !
On sort tous les deux, puis les machines nous rejoignent avec leurs énormes sacs de 200m en 9mm. C’est beau d’être jeune et fort !
Vendredi 16
Nouvelle journée de « récupération active » avec cette fois le canyon du Bitet.
Joli canyon, avec une énorme cascade de 35 mètres …
Le canyon a une partie jolie et une partie moins jolie avec
plein d’embâcles. C’est fou la quantité de bois qu’il y a dans ce canyon.
On ressort vers 18H30, juste le temps de faire quelque courses pour le repas du soir.
Pendant qu’on part faire l’Aphanicé, Vévé et Alex se sont
branchés avec Dav et vont faire la traversée Tête Sauvage – Verna. Ils mettront
6h30, et en prenant des photos ! Des machines !
Pour nous, c’est la sortie tant attendue, clou du spectacle,
qui nous excite, mais nous fait peur également. Un grand puits de 328 mètres,
ça ne s’apprivoise pas tous les jours ! Heureusement, on a que de la 8mm,
les kits ne sont pas trop énormes, même avec 565m de corde à 4 !
Juste avant le col de l’Aphanicé, on fait le plein de
fromages, et ça y est, on ne peut plus reculer.
Adrien part à l’équipement … le P56, puis le P41, puis on
trouve le méandre boueux … et on est à la tête du grand puits !
Adrien part sur une 200m, 1 dèv, 1 frac, puis on est dans la
gouttière …. Heureusement que la météo est idéale, car c’est un peu la douche,
alors avec un peu plus d’eau … le second frac est carrément sous la douche !
Adrien me hurle qu’il a trouvé la fameuse niche relais à 240 mètres du fond !
Je le rejoins avec le second kit de 200m ! En fait de niche, c’est une
pauvre fissure de 50 cm de large sur 5 mètres de haut ! Pas top, mais tout
de même providentielle !
Les spits ne plaisent pas à Adrien, et il a bien raison. Il
plante un nouveau spit en tête de puits.
Et maintenant, c’est la manip périlleuse de mise en place
des cordes. On laisse filer la corde du fond de mon sac de 200m et on noue au
passage les deux cordes entre elles. On laisse filer le reste, ça fait un poids
effrayant ! Et là, un gros sac de nœud remonte !!! Caramba !!!
Si il faut démêler 300 mètres de cordes qui pèsent hyper
lourd et pendent dans le vide, ça ne va pas être simple. Adrien, super stoïque démêle
… et finalement la corde est en place.
Il part !
Ce jet de 240 mètres est vraiment très, très, très grand !
Il mettra, et on mettra tous ½ heure à descendre pour ne pas faire chauffer les
descendeurs. Côté arrosage, avec la douche qu’il y a plus haut sur la corde,
nos bouteilles de refroidissement ne servent à rien, et c’est tant mieux !
C’est mon tour de partir. C’est fou comme le nœud qui est à
100m du haut et encore à 140m du sol est loin, loin, très loin du départ …. à croire
que la corde s’est allongée …
On arrive tous enfin en bas du grand puits. C’est la fête. On
fait du chaud, on mange un coup, et c’est reparti !
Lionel part en premier avec mon flash. Il a pour mission de
s’arrêter tous les 15 mètres et de donner 4 coups de flash, devant, derrière,
gauche et droite. J’espère que la photo ne sera pas trop mal. Je n’ai droit qu’à
un coup.
Le puits des Pirates
On mettra tous notre âge en minutes pour remonter ce jet de
240 mètres, soit 50 minutes pour moi, contre 35 minutes pour Adrien.
J’arrive en haut, Lionel est au fond de la niche en train de
trier ses photos de la semaine. Je lui passe devant et remonte tout en haut du
puits avec nos 2 sacs. Adrien suit, puis Laurent. Lionel monter les 2 sacs et
on laisse les 2 jeunes déséquiper.
On monte un peu nos kits, puis on redescend déséquiper les puits
d’entrée alors qu’Adrien et Laurent sortent avec leurs charges.
On est dehors à minuit, retour au camping pour fêter cale
dignement, champagne, bières, fromage et saucisson. Le repas parfait !
Au total, sur la semaine, on aura remonté 1600m de cordes !
Pas mal !
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Participants : Lionel, Arthur, Michel, Arnaud et Patrice TPST: 13H
Ça fait bien longtemps que Lionel me parle de son envie d’aller visiter le Scialet des Choucas, sur le Pic Saint Michel. Malgré une météo pas vraiment prometteuse, Lionel a foi en MétéoBlue. Et c’est ainsi qu’on se retrouve à 6H45 sur le parking de Sassenage …
Une fois sur le parking du stade de neiges de Lans en Vercors, nous faisons les kits et on se répartit les charges pour la marche d’approche. Il est 8H00, et c’est parti pour 1H30 de marche bien chargés. La neige ne nous gêne pas trop et pas de pluie… Nous arrivons au trou et à 10H00, je commence à équiper le 1er puits. On part sur un arbre, puis un autre arbre, puis un spit, il manque déjà un spit, il faut sortir la chignole … puis une dèv, rechignole… les choucas tournent autour et n’aiment pas trop être dérangés. Je continue à bricoler des AF… et je suis enfin au fond du puits. Pas de suite !!!!
Lionel remarque une lucarne un peu plus haut ! Caramba, il faut que je remonte une 20ène de mètres et on repart dans une autre direction.
Puis s’enchaîne un boyau sévèrement désobstrué sur toute sa longueur, un petit puits et le « méandre à banquette ». On tourne un peu en rond, et on parcourt un méandre actif « assez étroit » qui n’est pas super facile à aborder. Au final, nous trouverons tous que le retour est plus aisé que ce qu’on ne craignait !
Puis la zone des grands puits s’enchaîne. Ces puits sont magnifiques. En bas du puits de l’Épiphanie, pas de doute, on passe dans l’Hauterivien. Le gouffre, jusque là très propre devient plus boueux et surtout le calcaire est vraiment de mauvaise qualité. On doit aller assez loin pour trouver du bon caillou afin de planter 2 spits pour un début de main courante. Deux petits puits et on est dans une trémie qui ne donne pas super confiance. On termine dans une salle où un affluent coule. Certainement la suite est là en haut de l’escalade. On a bien fait de ne pas prendre les cordes suivantes, il n’y a pas de corde en place et personne ne se sent pour partir en libre… Il est 17H30. On aura planté 5 spits et fait 10 AF. L’équipement global était un peu léger…
On attaque la remontée. Arthur au déséquipent. Tout s’enchaîne bien. On est en haut du puits des Tickets à 20H. La progression ralentit un peu dans le méandre, bien que ça soit plus aisé qu’imaginé. On rejoint tous les collègues dans le méandre à banquettes où Arnaud et Michel sont perdus… impossible de se rappeler par où on est venu. Je suis le seul à me rappeler du parcours et le chemin vers la surface reprend. On réveille les Choucas dans la montée, qui font un peu peur. On ne sait pas vraiment si ça peut être agressif, ces bêtes là ! C’est un coup à choper la grippe aviaire, ce trou là !
Les choucas à la sortie …
Arthur sort, il est 23H, il pleut modérément, et comme il est le plus jeune, le plus fort, prendra le sac le plus lourd, et c’est parti vers la vallée. Finalement, on aura besoin de l’aide du GPS pour ne pas descendre trop bas et bifurquer à temps… on ne mettre pas moins de temps à descendre que pour monter le matin.
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