Scialet Abel – Rivière d’Or

Participants: Marlène, Alain, Alexane, Patrice, Zlato, Angéline, Olivier
TPST: 10H

Pour cette sortie club, direction la Rivière d’Or. Nous avons plein d’histoires à raconter, mais tout ce qui s’est passé dans le scialet Abel restera dans le scialet Abel!

Sur le trajet, on passe à Croque payer notre contribution et aussi regarder, essayer plein de matos. Une marche d’approche plutôt sympa dans la prairie, malgré quelques gouttes.

On rentre vite se mettre au chaud. Enfin vite … pas pour tout le monde. En effet, en bas du premier puits, il y a une petite remontée et c’est là que l’un de nous se rend compte que son croll est à l’envers! ça marche beaucoup moins bien! Il faudra quand même plusieurs minutes pour rectifier. Pendant ce temps j’enchaine les puits avec Alain!

On atteint la couche de marne et on attend (longtemps) le reste du groupe. Et là, une personne dont on taira le nom veut boire un coup. La gourde est ouverte, vide, mais l’eau n’est pas perdue, la doudoune et le sandwich emballé dans du papier alu ont tout épongé! Depuis le temps qu’on le dit qu’il faut prendre des bouteilles plastiques, et un sac étanche … mais le sac étanche est resté à la voiture. Pourquoi ! On abandonne la doudoune qui pèse un âne mort et la suite continue.

La suite est plus spéléo, on passe par le boyau Nutella, où là, de toutes façons, la doudoune aurait pris l’eau. Il faut pas mal gainer pour éviter l’eau. Ensuite, il y a un méandre avec la rivière au fond. Il faut un peu chercher les passages en hauteur pour passer au plus évident. Pour cette sortie, j’ai choisi l’option combi enduite, c’était vraiment le bon choix, car tout est humide partout, mais vu la pluie et la neige qui fond, c’est pas aberrant!

Le boyau Nutella

Puis on rejoint la seconde zone de puits. Alain me passe devant. Je le préviens qu’il y a un passage de nœud sur la dernière longueur de corde avant le fond, puisqu’elle a une tonche et qu’on doit la changer.
On y arrive, Alain bricole sur son nœud puis me hurle un truc que je ne comprends pas à cause du bruit de la cascade.
Je mets la nouvelle corde en double et je descend. En chemin, je ramasse le bloqueur d’Alain … ah ah ah, un abandon de matos! Nœud 1, Citrons 0!

La suite de l’équipe arrive. Là, je ne comprends pas. Il y a la vieille corde et une corde neuve. Notre collègue prend la vieille corde, c’est plus sûr, elle est rodée et … tombe sur le nœud. Et là, vu d’en bas, ça me semble un peu compliqué, comme technique. Après plusieurs essais, notre collègue passe maintenant des bloqueurs sur la nouvelle corde. Je pense que l’élasticité ne va pas aider … Bref, la solution sera aussi de faire un abandon de bloqueur, sauf que fidèle à la méthode Tullins, celui-ci est relié avec un ficelou indémontable à la longue, pour être certain de ne pas le perdre, mais également certain de ne pas pouvoir l’enlever quand ça pourrait aider … Bref, en se pendant bien fort sur le ficelou, il finit par casser, et nous voilà sauvé! Nœud 2, Citrons 0!

Arrivé en bas, le collègue : « dis donc, elle est un peu abimée, la boucle pour se longer au passage de nœud! » Arghhhh! Si on a prévu de changer la corde, c’est bien parce qu’il y a une tonche!

Bon, je me dis, on va arrêter le carnage et je tends la vieille corde comme un guidé pour ne plus laisser le choix de la corde pour les suivants! Seule Alexane verra un guidé … il faut encore progresser!

On se retrouve tous dans une petite salle sèche au sol sablonneux pour manger. On enfile nos doudounes, enfin pour ceux qui en ont une sèche. Alain partage son cochon, son pain et son fromage. Encore quelques puits et c’est l’accès à la rivière d’Or!

Là, aucun doute pourquoi cette rivière s’appelle comme cela!

Puis c’est l’heure de remonter.

Dehors, c’est la tempête de neige. Les voitures sont pleines de glace, on va être efficaces pour se changer!

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