Scialet Vincens

Participants: Lionel, Arthur, Angéline, Michel, Arnaud, Alain, Patrice
TPST: 12h

Nous avions déjà visité ce scialet en 2013, Lionel ne connaissait pas, on décide donc d’y retourner. C’est une cavité intéressante, essentiellement verticale, un peu spéléo tout de même en dessous de -250, vers les puits de l’Opéra. A partir de là, ce n’est pas hyper large et assez humide. Globalement, toute la cavité est active, et il ne doit pas être agréable de se trouver dans les puits par temps de pluie.

RDV à 8h30 à Tullins, direction le parking de la Coche. Il fait hyper beau, les puits ne seront pas arrosés. Le temps de se changer, de marcher jusqu’au trou et de passer 20 minutes à chercher, on entre sous terre vers 11H.

Nous sommes 7, il y a 5 kits d’équipements et on fait 2 kits « collectifs » de secours et nourriture, plus Arthur, qui voudra absolument prendre un gros kit (léger) en plus pour ses petites affaires. A part 2 rataillons, on n’a que de la 8mm et heureusement car on est assez chargés comme cela. Le perfo est dans la voiture … mais Lionel me convainc de le laisser.

Je commence l’équipement, ça fait bien longtemps que je n’ai pas équipé et j’avoue que ça me démange un peu. Le puits d’entrée parpine, il faut vraiment faire attention. Je déroule les cordes … 160m dans le premier kit, on a le temps de descendre un peu. La tête du P38 n’est pas hyper large et assez malcommode, je me dis que Alain va râler … Il y a des placards de spits partout … mais aussi plein de spits pourris. En fait, il n’y a pas tant de choix et je regrette de ne pas avoir le perfo. Il y a plein de possibilités pour faire de beaux AF qui n’attendent qu’à être percés!

Lionel me rejoint et passe devant avec son kit d’équipement. Michel coupe sont kit bouffe en deux et j’en prends la moitié avec le kit d’équipement que je viens de vider, en précisant qu’il ne faudra pas oublier de faire la manip inverse à la remontée. Lionel trouve aussi que les spits ne sont pas géniaux … Je repasse devant avec le 3ème kit.

Les puits de l’Opéra arrivent, ça devient merdique … on passe la main à Arthur! Des têtes de puits en méandre, pas bien larges … puis c’est la bassine et Arnaud qui reconnait « ah mais oui, ça me dis quelque chose, cette flaque d’eau dans laquelle il faut ramper! ».

Arthur passe en premier et on l’entends souffrir !!! Quand à son kit perso, j’ai l’impression que je ne peux pas vraiment le mouiller, car avec un sac poubelle troué pour protéger une polaire et une part de pizza, je ne suis pas certain que ça le fasse.

Une fois tous de l’autre côté, on tourne à droite dans le boyau de sable, puis on arrive en haut des verticales. On pourrait s’en passer, mais on ne sait jamais … on met des cordes, et ce qui devait arriver arrive … on est trop court! Arthur raboute et on prend pieds dans une salle. Plus bas, c’est de plus en plus merdique et étroit. On finit par enlever le baudrier pour passer une étroiture verticale. Bizarre, en 2014, on n’avait pas enlevé le baudrier!

Le boyau de sable

Derrière, il faut des cordes. Je sors ma ficelle pour équiper un toboggan. Il faut une autre corde pour le dernier P17. Arthur nous sort sa corde « magique », je commence à équiper, mais je n’ai pas confiance de descendre plein vide sur une corde de 5 mm de type inconnu … je décide d’abandonner.

Au retour, Arnaud est bloqué dans l’étroiture par … sa lampe de secours! Lionel enlèvera son snikers de sa poche! On a vraiment du grossir en 10 ans!

Retour à la bassine. Alain et Lionel décident de passer sur le dos, histoire de bien se mouiller. Encore une histoire de tibias trop longs qui ne prennent pas le virage!

Je déséquipe tout le trou, et fais une fiche d’équipement à la montée. Comme prévu, Michel oublie de me laisser un kit vide vers -100 (on avait coupé un kit en deux à la descente), ce qui obligera Lionel à faire un petit aller/retour pour me donner un kit. Arthur vient m’aider car je croule sous les kits.

Dans le dernier puits, alors que je suis caché sous un pont rocheux Arthur hurle et je vois un kit atterrir devant moi! Je ne suis pas surpris et suis coupable, ça fait plusieurs sorties que je me dis que les longes des kits PETZL sont pourries. Ca devait arriver …

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Vacances Coumesques

Participants: Lionel, Giuseppe, Arnaud et Patrice
TPST: 37 heures

Cette année, nous décidons d’aller passer une semaine à la Coume, secteur qu’aucun de nous ne connais.

Jour 1 : Jeudi 14

TPST 2H30

A l’aller, on coupe le trajet en deux et on fait une halte pour visiter l’abîme de Rabanel, cavité historique visitée par Martel.
La marche d’approche est assez rapide, mais il n’en faudrait pas plus avec cette canicule. On arrive au bord du gouffre à la limite de la surchauffe …

C’est un premier puits en extérieur, suivi par un grand puits. Le tout est assez « ambiance ». La végétation du premier puits en extérieur fait très « tropical ».

Jour 2 – Vendredi 15

Petite nuit au camping.
Le lendemain, Lionel nous fait découvrir une via ferrata bien sympa.

Et pour se rafraichir, on termine la journée par une petite descente de l’Hérault. On se sent un peut suréquipés parmi les touristes en maillots de bain!

Puis nous prenons la route direction Arbas et on ramasse Giuseppe près de Montpellier.
Sur la route Arnaud dit: « pourquoi on fait du camping, pourquoi on ne prendrait pas un gîte? ». Ni une, ni deux, Lionel téléphone au premier gîte indiqué par Google et bing, il est dispo et pas plus cher qu’un camping!

Nous arrivons à Arbas en fin de journée et découvrons notre gîte avec nos hôtes forts sympathiques. Tout semble parfait!

Pile à l’heure pour l’apéro !

Ça y est, on est sur place. Le réseau Félix Trombe est le plus long réseau souterrain de France avec 117 kilomètres de galeries et 57 entrées. C’est un réseau complexe du fait notamment de son dénivelé global important (1 001 mètres) et de ses nombreuses entrées.

Notre objectif est de finir par une grande traversée Gouffre des Hérétiques – Grotte de Pène Blanque. Cette traversée est assez paumatoire et nécessite un peu de préparation. Nous allons donc organiser notre semaine autour de cette traverser et en reconnaître différents éléments.

Jour 3 – Samedi 16

Notre premier objectif est d’équiper en fixe l’entrée par le Pont de Gerbault. Ce gouffre rejoint notre traversée à mi-parcours et nous donnera une issue de secours si nous en avons besoin. Ce sera également l’occasion de repérer l’accès à la rivière et également de laisser à l’entrée de la rivière nos combinaisons néoprènes. Nous pourrons ainsi faire toute la première partie de la traversée sans être encombrés par nos combinaisons.

Arrivés au parking au départ du chemin d’accès, Lionel a oublié son casque! Aller-retour rapide au gîte, qui sera rentabilisé par la découverte d’une navette le WE qui pourra nous emmener le lendemain au départ de notre traversée et nous résoudre le problème de la navette, vu que nous n’avons qu’une seule voiture.

Le Pont de Gerbault commence par un beau puits de 48m suivi de plusieurs petits puits avant d’arriver dans les grandes galeries. TPST 4H00.

La doline d’entrée du Pont de Gerbault

Nous aurons un peu de mal à trouver le fameux entonnoir qui donne accès à la rivière. En fait, on passera juste à côté, mais l’attention détournée par une pause photo, nous irons beaucoup plus loin. Sur le retour, on trouve enfin l’entonnoir et on y dépose nos néoprènes. Nous avons visité le milieu de notre traversée et reconnu l’accès à la rivière.

Pour finir la journée, dans le même secteur, nous ferons la traversée Gouffre des Pyrénois – Grotte de Pène Blanque, cela nous permettra de reconnaître la fin de notre traversée. TPST 2h. Grâce au GPS, nous faisons un accès sanglier à la grotte pour ne pas redescendre chercher le chemin officiel. Très belle traversée, avec notamment une descente dans un puits de 130m dans lequel il faut penduler à mi-hauteur pour trouver la suite vers la sortie.

Les formes d’érosion sont magnifiques
Une belle équipe de champions
Vers la sortie

A la sortie de la grotte, la remontée dans les éboulis pour atteindre le col est un calvaire …

Jour 4 – Dimanche 17

Traversée Henne Morte – Grotte des Commingeois. TPST 6H.
Cette traversée n’est réalisable qu’avec une navette. Heureusement que la veille nous avons découvert le mini bus d’Arbas et pris connaissance des horaires. Cette traversée est magnifique et nous offre environ 400m de puits à descendre. C’est paumatoire, heureusement qu’il y a de nombreux cairns et de la rubalise, mais quand même, ça n’empêche pas d’hésiter …

Le puits d’entrée est magnifique

Puis on arrive au sommet du puits de la Tentation (P75). Il y a un relais au milieu du puits, nous expliquons à Arnaud et Giuseppe comment ça va se passer et qui doit enchainer quoi au niveau du transport de matos. On fait comme d’hab, Lionel équipe et je tire les rappels.

Lionel part à l’équipement
Le bas du puits vu depuis le relais
Le bas du puits

La sortie se fait dans les éboulis, heureusement qu’il y a des cordes sur des centaines de mètres pour éviter la chute dans les barres en contrebas. 1H30 pour retourner au village.

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De retour à la maison, le barbecue est monté et Josiane nous a acheté plein de saucisses. C’est la fête!

Jour 5 – Lundi 18

Traversée Gouffre de Burtetch – Grotte de Riusec. TPST 3H30, 2H d’accès, 1H de retour.

Cette traversée n’est pas connectée sur la Coume, nous prévoyons une petit journée de récupération active, et comme le dit le topo « cette petite traversée a tout d’une grande ».

Le topo donne l’accès au terminus d’une piste forestière … de 18 km! Avec ma voiture à moins de 15 km/h, il nous faut donc plus d’une heure et demi pour atteindre le bout de la route. Finalement, on craque et on passera par le Col du Portet d’Aspet, mais la montée est longue et rude …

Vers l’entrée nous trouverons un puzzle pour occuper un peu Arnaud.

Cette grotte se termine dans des salles immenses.

Soirée saucisse

Jour 6 – Mardi 19

Traversée Gouffre des Hérétiques – Grotte de Pène Blanque. TPST 17H.

Et c’est parti

Une vraiment très belle traversée. 400m de puits à descendre, un engagement important. Le cheminement est complexe, avec des cairns et des scotch light dans tous les sens. Des puits à descendre, des puits à ne surtout pas descendre … Une belle rivière ou on est pas mal dans l’eau, des passages techniques, des escalades …

La grande salle du trou du Vent

Au bas de cette salle, on suivra un cairn au plus évident et on ira se perdre dans un cloaque qui est en fait l’arrivée du Trou Mile (une autre traversée). En haut du puits de jonction, Giuseppe glisse et dévale plusieurs mètres sur une pente glissante et se retrouve pendu en bout de longes à la tête du puits. Je vois la scène et me dit « aie, soit il s’est fait un genou, soit un coude, soit une épaule … ». Heureusement, il a un peu tapé le genou, mais ça va!
Il nous faudra environ 1H30 pour comprendre où on est et rejoindre notre itinéraire.

Le Perthuis
Les sensations ont ouvert l’appétit à Giuseppe
C’est vraiment compliqué, il n’en faut pas moins pour arriver à comprendre où on est!

Nous arrivons enfin au Pont de Gerbault où nous retrouvons nos combinaisons. Nous faisons le point, on continue ou bien si certains sont fatigués, on sort grâce à notre issue de secours. Finalement, on continue.

Arrivés à la rivière, on retrouve nos combinaisons, et quelle n’est pas notre surprise de voir qu’elles sont couvertes de plein d’une sorte de mille pattes!

Nous demanderons à Josiane Lips :
« Ce sont des diplopodes, a priori de la famille des Blaniulidae.
Ce sont des détritivores. Ils ont été attirés par l’humidité, par le sel de la sueur, par les restes de peau… « 

Ensuite, nous sommes dans la rivière. Magnifique!

Jour 7 – Mercredi 20

Il faut maintenant déséquiper le Pont de Gerbault et aussi nettoyer le matériel dans la rivière.

Sur cette carte, on voit bien 3 traversées qui font des belles lignes droites.

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Explos au Gouffre Berger (saison 2 pour moi!)

Participants :

  • 1ère vague : Thierry, Bab, Tom, Arnaud, Patrice
  • 2ème vague : Louka, Olivier, Thibaud, Barnabe, Alain, Camille, Antoine, Brice
  • 3ème vague : PB, Paul

TPST : 58 heures (avec 2 dodos)

Les explos au Berger reprennent …
Départ mardi matin pour la 1ère équipe, avec un RDV au parking vers 8H30. Il nous faudra 45 minutes pour arriver à l’entrée du trou. Le temps de s’habiller et la descente commence. Les puits s’enchainent, le méandre est toujours aussi pénible avec un gros sherpa, bien que Bab et Tom (les Aliens de la spéléo) aient pris les perfos et la plupart des batteries. A la base des puits, il y a très peu d’eau. La marche reprend et on arrive à -500, puis -640 … puis les Couffinades. Arnaud et moi abandonnons nos kits au sec et on va faire le point sur l’équipement avec Thierry. Bab, Thierry et Tom partent poser leur bivouac à -700 puis vont équiper le fond en AF, la Vire Tu Oses et l’ouragan.

Pendant ce temps, Arnaud et moi perçons et tricotons.

Nous finissons les Couffinades commencées par Olivier, Angéline et Christophe il y a quelques semaines. On nettoie toutes les vieilles cordes en place, elles seront remontées par le camp Berger. Il est temps de reprendre nos sacs, cette fois-ci chargés du reste de cordes, du perfo et des batteries et de partir vers le bivouac. En chemin, on passera une heure à remonter les points et à retendre une tiro au dessus d’un bassin. Arrivés au guidé, il est 21H30, plus le temps de continuer. On pose la corde et on descend au bivouac.

On est carrément cuits, après avoir passé la journée à tirer sur les bras, mais super contents, les Couffinades sont équipées, mission accomplie !

Là, les collègues sont déjà remontés du fond et s’apprêtent à manger !

Le matin, on prépare les sacs, on vérifie les batteries.
Le plan est que la Team-A (Patrice et Thierry) peaufinent l’équipement de la première pendant que la Team-B (Bab, Tom et Arnaud) équipent et passent le lac. D’ici là, les copains qui entrent aujourd’hui devraient nous avoir rejoints et on fera tous la première ensemble.

Descente vers le lac

Pour franchir le lac, Bab a pris sa combi étanche et se met à l’eau. Depuis le bas, il tire sur la corde et aide Tom à faire des pendules de fou dans les plafonds pour traverser et rejoindre l’autre rive. Pas facile, car c’est très boueux et moonmilcheux !

Depuis notre dernière visite en Février, le niveau du lac à baissé de 5 mètres. La dernière fois, la trace blanche n’était pas visible.

Derrière, ça déverse dans un petit bassin avec une perte. Heureusement que le niveau est bas et que ce n’est pas rempli d’eau, car c’est vraiment hyper boueux. Thierry et Bab escaladent dans la boue liquide, heureusement pour moi qu’il y a un bon amarrage irréprochable en haut du ressaut !

Derrière, la salle est vraiment immense, avec plusieurs départs. On laissera un gros départ en hauteur pour suivre les galeries faciles.
C’est à ce moment que les copains entrés ce matin nous rejoignent, on peut avancer sans mauvaise conscience !

La première galerie visitée se termine rapidement sur un ancien siphon. Un boyau mène à une salle puis plus rien.
En nous attendant, Arnaud s’est mis sous son poncho et s’est transformé en mineur de fond ! Arnaud se colle à la topo avec Bab.
On prend la seconde galerie.

La galerie arrive au sommet d’un grand toboggan. On lance une pierre … la chute parait interminable. Il nous faut une grande corde. On met deux cordes bout à bout, Thierry part perfo en main pendant que les autres font le point et un café !

En bas, ça continue, c’est la folie !

Quand je pense que Louka, à 16 ans fait presque 1km de première à -900 au Berger !
A son âge, je ne savais même pas que la spéléo existait !

On monte une coulé, et en haut, il faudrait une corde pour descendre un toboggan … mais nous n’avons plus rien ! Argh !
On ne veut pas s’arrêter là !
Camille gratte dans la rivière plus bas et décide de passer dans l’eau.

Gagné, ça rejoint de l’autre côté, en bas du toboggan. Tom Thibaud et Olivier suivent …
Plus loin, il y a une escalade, il faudra revenir avec de la corde !

On remonte les tobogans et retour dodo. Nous sommes au bivouac à 3h du matin !

Le soir, le débit d’eau de la rivière a un peu augmenté.
Le matin, PB et Paul arrivent. Il y a une petite crue, mais la météo est pourrie pour le lendemain, il faut sortir, ce qui m’arrange bien car je voulais sortir le jeudi soir pour organiser les 50 ans de la 3SI !
PB et Nalain me disent que la vire des Couffinades est trop basse, qu’il y a 2 passages dans l’eau. Thierry corrige, la vire est parfaite, c’est l’eau qui est trop haut !

Chacun part en petit groupes à son rythme sur le chemin du retour.

A -300, le lac Cadoux est en eau. Génial, je le l’avais jamais vu, malgré les nombreuses fois où je suis allé au Berger !

Cela dit, on est claqués et c’est un peu la vire de trop !

On attend les derniers qui continuent les explos à -250 tranquillement.
Tom nous sortira de bonnes bières Belges.
Parfait !

Maintenant, reste plus qu’à faire la topo …
Mais ça donne déjà ça !

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Le Garde Forestier

Participants: Patrice, Arnaud, Michel, Angéline, Bernard, Arthur, Lionel, Rémy
TPST: 6H

Sur une idée originale de Lionel, nous décidons d’aller visiter le scialet du Garde Forestier. J’appelle Clément, celui qui a certainement le plus travaillé dans le trou qui me donne une belle topo et toutes les infos et les explications nécessaires. Clément nous conseille d’aller visiter la galerie « Première première » qui est la plus jolie du réseau.

Rencard vers 9H à la station de ski à Autrans. On s’habille et c’est parti pour une petite heure de marche d’approche le long des pistes de fond puis sur une piste de raquettes. Le trou s’ouvre au bord de la piste.

Bon, c’est à la sortie, mais ça montre l’entrée …

Le début est un enchainement de petits puits qui nous emmène vers -150m. C’est globalement déjà assez gras !

Le P30

On continue dans le méandre, on descend deux ressauts, puis on monte une corde pour attraper la galerie à Bernard. C’est un méandre surcreusé un peu pénible et pas mal glissant!

Une petite corde et on prend pied dans la galerie « Première première ». Là, on trouve 2 mètres carrés de relativement propre et on décide de manger. Lionel et moi avons descendu une doudoune, mais on n’osera pas les sortir … trop sale …

Puis la galerie « Première première  » est très jolie et vaut le déplacement!

Vire du puits sans Vercors TV
Il y a même de jolis carreaux de chocolats

Au bout de la galerie, ça zippe pas mal et on comprends vite pourquoi la salle s’appelle la salle des Pantins Perdus!

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Pot du Loup

Participants : Marlène, Angéline, Olivier.
TPST : 5h

Récupération du matériel jeudi soir avec la participation très active de Patrice, super, merci bien !

On se met en route pour rejoindre la station nordique d’Herbouilly. Mince ! Le parking est plein ! Ils sont en train de préparer une compétition d’orientation … bon, on va faire avec.

On s’équipe, il fait plutôt frisquet, on se met en route. Et là, un TGO (très gentil organisateur) nous interpelle, nous indique les passages à suivre le long des pistes. Après 50m on sort le téléphone, appli de cartographie … on est déjà pas certains du chemin, ils en ont mis de partout ! Finalement, on trouve notre direction, on recroise TGO en moto-neige qui nous re-donne des indications, super.

On a beau être encore en surface, on croise plein de skieur de fond. Nous on a quand même hâte d’y être, au fond … 1 loupé de chemin 1 fois, plusieurs discussions avec des skieurs, on arrive enfin à ce trou, à 2 pas de la piste, tout enneigé … sur tous les côtés.

Marlène observe, calcule, se décide : départ sur les arbres, des marches dans la neige, dans le creux sur le côté, du coup les amarrages de la paroi se retrouvent un peu haut. Pas cool ! On finit par trouver une soluce, hisse et ho !

A la descente, pose d’un frac acrobatique, c’est bien gelé.!

Pendant ce temps-là, Angéline patiente au soleil, admire une belette. Puis peut nous rejoindre en bas. Il y a des concrétions de glace.

En bas du premier puits, on a froid, on a faim, on visite rapidement le passage vers la doline. C’est magique. Il y a de la glace au sol, stalactites de glace à l’entrée et plein de neige. On ne repartira pas par là !

On se cale dans les recoins pour se mettre à l’abri des courants d’air, un repas rapide et on repart.

Un petit ressaut facile, une fois qu’on a décoincé le bas de la corde de la glace. On arrive vite sur le départ du P37. Marlène examine la situation, fait son choix dans les solutions d’amarrage, et démarre l’équipement.

Elle s’en sort bien, une seule dev (assez longue) permet de descendre tout en bas. C’est magnifique ! Très joli puits, large et impressionnant. Photos en cours de descente. Vraiment superbe !

On est bien contents d’y être mais il faut penser à la remontée.

Olivier se propose pour le dés-équipement, faut bien qu’il travaille un peu ! Remontée sans histoire, malgré les parois gelées par endroits. Chouette, il faut encore jour et il y a du soleil.

Bon toujours pas de réseau, on verra + tard. Redescente à la voiture, TGO nous salue de loin et nous demande si ça va. C’est vraiment super sympa, on garde un excellent souvenir de ces gens là. Merci à eux aussi ! On y retournera pour équiper depuis le haut et aller jusqu’au fond, c’est sur ! Mais sans la neige !

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Explos au Gouffre Berger

Participants : GUERIN Thierry ; Camille ; Barnabe Fourgous ; Tom lallemand ; Mateo Maquet ; Olivier GALAI ; Thibaud ; Prune Roche ; FAUCHEUX Alexandre ; Patrice Roth ; Damien Gruel ; Jacques Morel ; ERIC FAUROUX ; Gaël Fauroux ; Barnabe Maurice
TPST : 52 heures

Merci à tous les photographes, et en particulier à Damien!

Le RDV est fixé à 8H sur le parking de la station de ski de Autrans. Petit à petit, tout le monde arrive et on boucle les sacs. Thierry va acheter les tickets pour les remontées mécaniques. Pas si facile de prendre un télésiège et de fermer la rambarde de sécurité avec un gros sherpa, certains ont même des sacs de 80l !

Puis c’est parti pour l’approche en ski de rando. Je pensais que ça allait être facile, mais entre le sac, le fait qu’on ait gardé les peaux et que je ne sais pas skier en descente avec l’arrière pas attaché et … que ça bottait un max …, bref, je me suis éclaté, j’ai cassé un bâton et je n’étais plus du tout en confiance avec des skis qui glissaient … ou pas … je suis arrivé déjà bien entamé au trou !

Là, on se change, on laisse les chaussures de ski et les habits de surface dans des sacs protégés par des sacs poubelle, et c’est parti.

Dans les puits, facile ! Dans les méandres, déjà nettement moins facile avec mon sherpa de 60l, pas très lourd … mais quand même … On se regroupe tous à la base des puits à -250, et là, ils partent tous comme des balles dans les galeries … et je ne rejoindrais mes amis qu’à -500. Barnabé est resté faire la route avec moi. Sympa ! On arrive au vestiaire, ça devient un peu sportif, le Vagin puis les Couffinades tant redoutées avec un gros sac pour passer les mains courantes à bout de bras. Et bien je confirme, c’est sportif !

Le Vagin

Et j’ai bien fait de tout mettre dans des sacs étanches, car je n’ai pas pu garder le sac sur le dos et il a inévitablement baigné … Au milieu des Couffinades, je rejoins mes amis du jour, Alex, Damien et Jac pour travailler l’équipement du câble textile. Il doit être vers 13h quand on commence, et c’est dans la joie et la bonne humeur qu’on discute des options et qu’on perce pour installer notre câble. Il faudra même jouer à la pêche à la ligne pour récupérer le guide de perçage au fond d’une vasque. L’autre option aurait été d’attendre Prune ! On en posera environ 70m, il est 21H, on a vidé 5 batteries de perfo, c’est l’heure de descendre au bivouac pour rejoindre les autres qui sont allés vers le fond reconnaitre différents objectifs.

Elle n’est pas bien, cette main courante?

Une équipe pour refaire la topo du réseau supérieur entre l’Ouragan et la rivière écumante par les explo au-dessus de l’Ouragan à -1000 en essayant de fouiller tous les départs surtout au niveau de la rivière. Une équipe pour finir la main courante pour rejoindre l’explo à -1100 et topographier les explos de 1968 et voir le départ dans le sable.

Le bivouac est super bien, en haut d’une dune de terre. On fera un peu de terrassement pour préparer une grande zone bien plate et régulière, sans un caillou, pour accueillir 15 couchages. On fera une table et des sièges pour que tout le monde soit à l’aise. C’est parfaitement sec, un grand fil à linge pour étendre les combis et en contrebas la rivière pour l’eau et les toilettes. Au moins 5 étoiles !

Vers 23H, on voit des lumières arriver. Ce sont Prune, Eric et Gaël. Prune a fini son partiel vers 15H, sauté dans la voiture … ils ont eu le dernier télésiège de justesse vers 17H et les voilà à -700. Trop forts !

Les temps que tout le monde se rejoigne, de finir le terrassement, il n’est pas loin de minuit quand on commence à manger. Damien a des plats lyophilisés de choix, genre une choucroute à -700 !

Pour un bivouac, il y deux stratégies. Soit mettre des bottes, et le soir, il suffit de mettre des chaussettes sèches, et hop, on a les pieds au sec, soit de mettre des chaussures, et alors, il ne faut pas oublier les sac plastiques pour se mettre les pieds au sec ! J’avais choisi l’option bottes, je pensais garder les pieds au sec, mais c’était sans compter avec ma maladresse. Le matin, ce n’est pas si facile de remettre ses chaussettes et ses chaussons néop mouillés. L’objectif de la soirée est aussi de sécher sa sous combi, et là Thierry nous a tous bluffés avec Ginette, sa bouillotte ! Dodo vers 1H du matin.

Préparation des « missions »

Le samedi matin, lever vers 9H, et ça démarre doucement. Après un solide petit déj et mise à l’abris de nos duvets, c’est parti. On dévale le Grand Canyon, le puits Gaché et la Grande Cascade. Là, il y a une corde qui monte que l’on suit. Ensuite, un cheminement que je ne sais plus décrire qui dure environ 1H et on arrive au terminus des explos. Les galeries sont magnifiquement décorées, il y a plein de fistuleuses.

C’est beau les galeries où il n’y a pas eu beaucoup de passage. Là, on fait 3 groupes qui vont fouiller les différentes galeries et refaire les topographies.

Thierry à la topo!

Alex, Jac, Olivier et moi partons vers le bas. On descendra environ 70m de puits en 4 longueurs pour tomber sur un cairn et un point topo laissés par Bab il y a quelques années. Et une jonction. Alex passe une étroiture au plancher et pour aller voir où ça donne. On retrouve les cordes vers l’entrée de la galerie en haut de la Grande Cascade. Ça nous fera un super raccourci pour le retour ! On entend régulièrement les autres équipes qui sont tout près … ça boucle dans tous les sens. Ça ne va vraiment pas être facile au niveau de la topo.

Vers le milieu de l’après-midi, les copains viennent nous chercher : rassemblement général, il y a du gros ! Après une escalade, ils ont découvert une magnifique rivière fossile, puis un shunt est découvert sur le côté et donne un cheminement plus facile pour accéder à la rivière. C’est la rivière d’Or ! Le sol est tout jaune, couvert d’un plancher stalagmitique et jonché de cristaux étincelants. J’en ai honte de mettre mes gros pieds dans cette merveille. D’après Thierry, « les plus belles premières sont celles qui croustillent sous les bottes » ! Cette partie de la rivière fait au moins 200m !

On attend de regrouper tout le monde pour faire la suite de la première tous ensemble. Et là, c’est du gros. La galerie fait environ 5m de diamètre, on court dans les galeries. Un virage, et la suite vers le bas est bouché ! Il y a un amont sur la gauche, ça continue, toujours aussi gros !

Ça monte fort, on place une corde pour assurer … ça continue … encore et encore … on arrive sur un puits. On voit un lac et on entend l’eau couler. Damien équipe, ça tombe vraiment dans l’eau. Impossible de mettre les pieds au sol dans l’immédiat. Le lac fait environ 100m de long et 5m de large. Il va falloir faire une vire pour attendre le bout du lac. C’est le terminus pour aujourd’hui, on est à court de matos. On aura fait environ 800m dans cette grosse galerie !

Jac, Eric et moi faisons une équipe de vieux pour retourner au bivouac. Bab et les jeunes vont explorer une galerie qu’ils ont laissé pour venir faire la première. Nous sommes au bivouac vers 22H, on décide de ne pas attendre, on commence à manger. Les autres arrivent … Pendant que certains mangent des lyophilisés, Thierry se fait réchauffer une saucisse fumée dans un énorme morceau de beurre … et une gamelle pourrie pour le thé ou le café du matin … Dodo vers minuit !

Le dimanche, lever vers 9H00. Le temps de déjeuner et de ranger les affaires, départ échelonné vers 11H. Les Couffinades sont aussi sportives que la veille avec un gros sherpa, je ne suis pas certain qu’il soit moins lourd bien que j’ai moins de nourriture. Puis c’est le grand éboulis, on fait un regroupement à la base des puits. Bab et Tom ont pitié de moi et me prennent un bout de mon sac ! Les puits s’enchainent et montent bien, le méandre, le Cairn. Thierry est obligé de jouer du marteau à bout de bras pour casser les nœuds des cordes lovées en hauteur afin de pouvoir accèder aux cordes. La glace est là. C’est en effet les ressauts Holliday on Ice !

C’est la sortie ! il est vers 16H. Heureusement, il fait grand beau, c’est quand même plus agréable pour se changer. Les habits et les chaussures de skis laissés en surface sont gelés avec la transpiration de l’aller … on met une bonne heure pour se changer et décoller. Le retour à ski se passe sans encombre, c’est plus facile à la montée, et ça ne botte pas. Bab a encore pitié de moi et me donne un de ses bâtons. Nous arrivons à la station de ski. Le domaine est fermé, mais les dameuses ne sont pas encore en action. On enlève les peaux et c’est parti.

Une belle équipe de Champions!

Mateo fait une prestation remarquée avec sa luge, car descendre une piste rouge en luge …il faut oser ! On est à la voiture vers 18H !

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Gouffre de l’Aiglon

Participants: Michel, Olivier, Angéline, Marlène, Alain, Lionel, Arnaud, Patrice
TPST: entre 4 et 6 heures selon le fuseau horaire ! Je ne suis clairement pas à la même latitude que Michel !

RDV à Crossey, quasi à l’heure, puis direction la Féclaz et le Revard sous la neige, -5°, cool, on peut se garer au départ du chemin. Il neige à peine finalement.

Une fois tout le monde équipé et chaussé/raquetté, direction la neige et … après quelques explorations des alentours du chemin, tâtonnements, on fini par trouver l’entrée.

Pas trop sûr au début, mais finalement c’est bien ça !

Beaucoup de cordes, qui descendent, qui descendent pas, en ‘S’, en ‘C’ et vice-versa, enduite de boue ou non selon les endroits.

Pas d’étroiture, mais quand même quelques têtes de puits « en biais ».

De bien beaux puits cependant !

Une fois arrivé en bas (-250 env) repas bienvenu, surtout pour celles qui m’attendaient avec le kit de nourriture !

Remontée par la boucle des « petits puits », un peu arrosée parfois. Michel file sans son pantin. Je ne le reverrai qu’à la voiture.

Je coule une bielle dans la remontée. Patrice reste zen et me file un coup de main. A la sortie, il fait encore jour, pas pour longtemps. On termine par quelques boisson & chamonix & autres plus ou moins gelés, avant de se rentrer au chaud bienvenu.

Photos et CR par Mr’O

Un grand merci à l’ASAR pour leur autorisation à visiter le gouffre.

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Grand Glacier de Chartreuse

Participants: Paul, JJDJ, Antoine, Alain, Corentin, Patrice, Alexane, Arnaud, Michel, Angeline
En surface: Fred, Samsam et Olivier
TPST: 5h

Fiche d’équipement:
– passage par la doline, corde de 50m, 10 spits + 1 dèv/spit
– corde de 35m, 10 spits
– sur le glacier, corde de 110m, 15 broches

Accès:

En cette période de pandémie et de confinement, il nous faut trouver une sortie pas trop longue. Nous décidons donc d’aller au Grand Glacier de Chartreuse, nous pourrons dormir dans la cabane de l’Alpette pour ne pas braver le couvre-feu et nous redescendrons le dimanche matin.

Rendez vous à 9H au parking de la Plagne pour préparer les sacs. Ensuite, nous avons 1H30 de marche d’approche pour aller jusqu’à la cabane de l’Alpette.

Dès l’arrivée à la cabane, Fred prend en main les opérations. Il y a un groupe de VTT qui vient d’y passer la nuit.
Chacun se change et c’est le départ vers le Glacier.

Une fois équipé, la descente commence par une vire puis un puits d’une dizaine de mètres et on arrive sur le glacier.

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Scialet des Sarrasins

Participants: Lionel, Arthur, Arnaud et Patrice
Sherpas: Olivier, Fred et SamSam
TPST 12h

RDV 9h30 au parking de la station de ski de Corrençon. Fred, SamSam et Olivier sont venus nous aider à porter les sacs pour la marche d’approche. Il a neigé durant la nuit, et c’est avec un bon 20cm de neige fraiche qu’on fera nos 2H de marche. En altitude, il y a des bourrasques de vent et la neige nous fouette le visage.

Heureusement, la vire qui mène au gouffre est située sur un chemin à l’abri des falaises. Nous aurons donc un endroit idéal pour nous changer à l’abri du vent et de la neige.

Pendant que nous nous équipons, Fred, Olivier et SamSam équipent la vire d‘accès. Il faut bien ça pour une équipe responsable.

Il est midi, nous rentrons sous terre et nos sherpas redescendent. Sur le chemin, Fed balisera avec de la rubalise, ce qui nous sera fort utile au retour car toutes nos traces auront été effacées.

Je commence l’équipement, puis Lionel, puis Arthur. J’abandonne mon appareil photo à la première étroiture … . Les puits s’enchainent et on est rapidement à l’entrée du méandre de la Sécade. Sur les conseils d’Hervé, on quitte nos baudriers pour passer ce méandre entrecoupé de passages étroits sur 117 mètres. En effet, plusieurs passages nécessitent réflexion pour être négociés. Dans un de ces passages, Arnaud devra abandonner une botte pour se décoincer … On oubliera aussi un kit en route et il faudra que Arthur fasse demi tour pour le récupérer … Une heure plus tard, on est au magnifique puits du Caussard. Toute la galerie des Chaudières est magnifique, très concrétionnée. A 18H, on est au fond.

Pause pique-nique, puis on remonte. On est tous un peu inquiets de comment va se passer le méandre à la remontée, mais finalement, il passe bien, en équipe de 2 pour se passer les kits à chaque obstacle. Une heure plus tard, on est de l’autre côté du méandre et la remontée des puits reprend.

A Minuit, tout le monde est dehors. Il faut prendre quelques précautions pour déséquiper la vire.

Nous n’avons plus nos sherpas, il va falloir porter. La remontée vers la crête est un peu délicate avec de la neige profonde par endroit.

Merci encore à Fred pour la rubalise, c’est rassurant de se savoir sur le bon chemin. Puis on rejoint les pistes de ski. A 2H30, nous sommes à la voiture.

Niveau équipement, il y a ce qu’il faut, mais rien de trop. L’équipement est super facile, pas trop à réfléchir, il faut visser tous les spits qu’on rencontre, il en manque même 1 ou 2 … . Il n’y a aucun AF dans la cavité. Il est bien d’avoir quelques AS pour éviter les frottements au niveau des nœuds.

Pour la vire d’accès, 60m de cordes et prévoir une sangle et un maillon rapide à abandonner pour déséquiper la partie la plus verticale si comme pour nous il y a neige et glace sur la vire.

Comme décrit dans le topo de Spéléo dans le Vercors, le gouffre ne présente aucune réelle difficulté, mais est bien spéléo. Le méandre présente une succession de passages étroits qui nécessitent un peu d’habitude. La cavité est très propre et ne nous a pas semblé craindre l’eau.

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Scialet des Bouquetins

Participants: Laure, Alexane, Patrice, Cécile, Charles
TPST: 1H

C’est sur les bons conseils de tonton Lionel, qu’on part visiter cette micro grotte qui abrite un paysage de glaces. Sur le parking, on retrouve par hasard Charles et Cécile qui ont la même idée!

Cette grotte, située sur les pistes de ski du domaine de Corrençon est constitué de deux petites salles en bas d’une grosse doline.
Coordonnées : 31T 0701114 4986996.

Il nous faudra environ 1H30 de marche le long des pistes pour arriver à l’entrée du trou.

Il suffit d’une corde de 30m pour descendre la doline d’entrée (avec 30m, on ne va pas au fond, mais on descend la partie la plus raide), puis on accède à la féerie des glaces.

Deux broches à glace et une corde de 15m permettent d’accéder à une autre petite salle. Dans toute la cavité, les crampons sont de rigueur.

Petite curiosité, je pense que c’est parce qu’on est vers la fonte de ce paysage, les gouttes d’eau qui tombent sur les stalagmites tombent dans un petit « récipient » où il y a de l’eau liquide …

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