Berger 2016

Participants : Arnaud, Michel, Patrice
TPST : 19Heures

Toutes les photos sont là.

Ça y est, c’est reparti pour Berger 2016, grâce à l’organisation su CDS39.
Cette fin de semaine, je suis mort, aussi nous décidons de ne pas partir trop tôt. Rencard à CORYS, comme il se doit, à 10H. Le temps de monter à Méaudre pour passer s’inscrire au camping, il est 11H.
La météo est franchement pas bonne, même si ils annoncent de grosses pluies pour dans la nuit. On aurait peut-être dû partir plus tôt et gagner 1H ou 2.
Nous arrivons au parking et c’est la pluie. Pas une très grosse pluie, mais quand même. De quoi refroidir un spéléo motivé …
Nous faisons notre heure de marche d’approche en essayant de nous tromper … et nous voilà au trou.
Là, nous trouvons Ben et sa famille qui fait des essais de Nicola 2. Il y a un Nicola à -500, à la salle des treize.

On s’habille rapidos, pluie oblige, Ben nous encourage à faire gaffe, et on plonge dans le trou. Il est 13H40. La margelle du Riuz a changé sans la plateforme en bois. Effectivement, ça n’avait plus trop d’utilité.
Un peu plus bas, dans les ressauts, on croise Rémy qui a bien du mal avec son mal de dos … On discute un peu, parle météo … on est d’accord qu’il ne faut pas être en dessous de -640 après minuit. Bref, va falloir se dépêcher si on veut aller au fond … et Arnaud est tout de même là pour ça!

Les puits défilent, les méandres s’avalent, puis l’Aldo. On croise quelques collègues qui sont là pour peaufiner l’équipement, mettre des cordes en double dans les puits.
On sort dans la Galerie de la Boue, il est 14H48. Ça fait 1H10 de descente.

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On descend la Grande Galerie, puis on arrive au Lac Cadoux, on enfile le Grand Eboulis …et nous voilà à -500, à la salle des Treize. Il est 15H48, ça fait 2H10 qu’on descend. Petite pause, on branche le Nicola et passe un petit appel à la surface. C’est Rémy qui répond, c’est le grand bleu là haut, mais la météo dit que ça ne va pas durer.

Nous voilà repartis et nous voilà au Vestiaire. Puis les Couffinades où il faut tirer pas mal sur les bras. Nous doublons une équipe d’espagnols. Les Cascades, le Grand Canyon et c’est la Baignoire. Le fond est proche. Je regarde ma montre. Allez, ça se tente … Un peu de ramping. Quelqu’un qui ne connait pas n’a vraiment aucune raison d’aller dans ce boyau … et c’est la Vire tu ose. Là Arnaud me dit qu’il vient de comprendre le jeu de mots. Pour ma part, chaque fois que je passe là, je tire mon chapeau à celui qui a osé passer cette escalade en libre à l’époque. Il reste l’Ouragan à descendre. Nous sommes au bas de l’Ouragan à 19H33. Cela fait 6H de progression. Pas si mal!

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Pas le temps de mollir, le temps tourne … La remontée s’engage, même pas le temps de manger une barre. Je trouve le haut du puits vraiment super beau et je prends le temps d’admirer tout ça en attendant les copains. Le boyau, la baignoire, la Grande Cascade … on remonte lentement, mais surement. Les Couffinades, ce n’est pas plus facile qu’a la descente et ça ne tire pas moins sur les bras. Dans les Couffinades, ma lampe s’arrête! J’ai le kit de ceinture avec la batterie qui trempe un peu! Bizarre. Il m’avait bien semblé que quand j’étais tombé en glissant sur une pierre à la descente, ça avait fait un bruit bizarre. Je pensais le tube PVC indestructible, mais non …

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Enfin le Vestiaire, il est 0H46 (11H de progression), nous voilà à l’abri, on peut maintenant se faire une pause, une soupe, un café, …

On repart vers la surface. On passe à la Salle des Treize à 2H30 (13H de progression), la remontée est plus lente, la fatigue se fait sentir (c’est ça le décalage horaire). Arrivée à -250 à 4H40 (15H de progression), il ne reste plus que les puits. 2 Espagnols nous laissent les doubler dans le Garby. Dans les méandres, ça glougloutte, je n’avais pas souvenir qu’il y avait de l’eau dans le fond des méandres. Peut-être qu’il a plu pour de vrai. Au retour, avec la fatigue accumulée, les méandres ne sont pas si faciles, et ce serait pas très compliqué de zipper et de se faire bien mal. Attention!

Dans le puits du Cairn, c’est la douche, il a vraiment du pleuvoir. Qui sait ce qui se passe plus bas!

On est dehors à 8H30, soit 19H de progression. Le temps est moyen, mais il ne pleut plus. On mange, on se repose un peu, on discute avec les 2 autres Espagnols qui sont sortis et attendent leurs collègues puis c’est le chemin du retour. Cette grosse heure de marche est vraiment le plus dur de toute l’explo.

Cerise sur le gâteauOLYMPUS DIGITAL CAMERA, nous avons même trouvé un Pokémon rare en bas de l’Ouragan !!!! Amazing !!!

A noter que un peu pressés par le temps, nous n’avons pas été très forts sur le ramassage de déchets … peut mieux faire!!

 

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